correspondant agoravox

samedi 30 août 2014

Sur les traces de la RENARDE en Essonne : trois circuits pédestres pleins d'agréables surprises.

Une incitation à la découverte.
Le conseil général de l'Essonne a produit une petite carte intitulée "Sur les traces de la Renarde "pour inciter les amateurs de randonnées à découvrir... la vallée de la Renarde , petite rivière qui a creusé son chemin dans une zone située aujourd'hui entre Saint-Chéron et la nationale 20 dans l'Essonne.
Les parcours proposés sont plutôt bien balisés , même si dans les villages il faut un peu chercher pour trouver les départs de chemins.


                               Entre Saint-Chéron et la nationale 20. (doc. du conseil général)

Le réseau de chemins est assez vaste , et ne peut être parcouru en une fois , sauf pour les sportifs de compétition! A chacun à partir de cette carte de choisir tel ou tel circuit partiel.
On peut se procurer cette carte dans tous les lieux touristiques de l'Essonne et certains lieux publics ( mairies, médiathèques par exemple ...).

Nous avons testé pour vous  successivement trois parcours différents :

- un circuit SOUZY LA BRICHE - SAINT-SULPICE DE FAVIERES - MAUCHAMPS - SOUZY LA BRICHE (durée: 4h).
- un circuit  SOUZY LA BRICHE - VILLECONIN - SAUDREVILLE - SOUZY LA BRICHE (durée : 5 h).
- un circuit  BOISSY-SOUS-SAINT-YON - ST YON - BREUX-JOUY - ST SULPICE DE FAVIERES - BOISSY-SOUS-SAINT- YON (durée 4 à 5h).

*Circuit n°1 : SOUZY LA BRICHE - SAINT- SULPICE DE FAVIERES - MAUCHAMPS- SOUZY LA BRICHE:

.Le départ se fait au parking proche de l'ancien lavoir. La première curiosité est l'ancien lavoir , joliment fleuri par la municipalité; un petit parc a même été aménagé à ses abords.


Souzy : l'ancien lavoir.

.Il faut ensuite marcher un peu sur la route qui prend à gauche du lavoir pour trouver le chemin pédestre un peu plus loin. Ce chemin , parallèle à la Renarde, traverse ensuite une zone boisée ; il est souvent boueux et même glissant par temps humide , il convient d'en tenir compte. La carte signale l'existence de trois anciens moulins sont signalés sur le cours de la Renarde. On ne peut que deviner la présence des deux premiers . En revanche , on peut approcher du troisième , superbe et visiblement bien restauré , qui a encore sa roue.

Moulin sur la Renarde . La roue est toujours en place.

.Le chemin débouche sur une petite route : il faut la suivre vers la droite; on passe devant la ferme de Rimoron , située sur la commune de Breux-Jouy : sa structure est traditionnelle ( les bâtiments sont répartis autour d'une cour carrée); elle a conservé la passerelle en bois , au dessus du porche, qui relie les greniers. A gauche , est installé un centre équestre. De là , on a une très belle vue sur une zone vallonnée . Un peu plus loin , on passe devant l'ancien moulin de la Briche (demeure privée) ,puis près  une seconde ferme au sommet de la côte.


La ferme de Rimoron.

Il faut poursuivre un temps sur la route pour parvenir à Saint-Sulpice de Favières.
. Le village de Saint Sulpice de Favières est charmant. Sa monumentale église gothique ,voulue par Saint-Louis, est une église de pélerinage internationalement connue ; ses larges ouvertures lui assurent une remarquable luminosité. Au pied de l'église s'ouvre le parc du château de Segrez (privé) ; au XIXe siècle , le botaniste Alphonse Lavallée y a créé un arboretum fameux . Cet arboretum  peut être visité sur rendez-vous , ce qui permet aussi d'approcher le château du XVIIIes , qui fut notamment habité par le marquis d'Argenson , ministre de Louis XV. En automne, l'arboretum est un festival de couleurs.
                                                         

L'église de Saint-Sulpice de Favières.
. A la sortie du village en direction de Mauchamps, prendre une rue à droite qui rejoint la suite du chemin de randonnée (tourner alors à gauche). Le chemin va nous faire grimper dans un bois et déboucher sur le plateau. C'est alors une zone de vastes espaces découverts que nous traversons : nous laissons bientôt sur notre gauche le village de Mauchamps (on peut jeter un coup d'œil à son église) et nous poursuivons longuement jusqu'à la ferme des Emondants , qui surplombe Souzy la Briche. Derrière la ferme , un chemin nous fait descendre droit sur Souzy.


Souzy la Briche : la ferme des Emondants.

* Circuit n° 2 : SOUZY LA BRICHE - VILLECONIN - SAUDREVILLE - SOUZY LA BRICHE.
. Là encore , on part du parking proche de l'ancien lavoir, à Souzy.
Revenir à la route de St Chéron , que l'on prend à droite : on passe bientôt devant le portail du château , qui fut une résidence de la présidence de la République (F.Mitterrand y abrita ses week-ends avec Anne Pingeot et Mazarine , sa fille cachée ) , et qui maintenant est dévolue au 1er ministre.


Devant le château de Souzy la Briche.

. On peut monter admirer la charmante église , récente mais réalisée en style roman , avant de redescendre et de prendre à droite le chemin qui longe le mur du château. On tourne ensuite à gauche sur un chemin qui croise le premier.

Souzy la Briche: l'église.

. Au fil du chemin , on a quelques beaux dégagements en direction du vallon. A l'approche de Ville conin , on découvre , enfouies sous la végétation , les ruines du donjon du château de La Grange , construit au XIIIe siècle. Il a été laissé à l'abandon au XIXe et est peu à peu tombé en ruines.


L'église Saint-Aubin à Villeconin.

. Au bout du chemin , on prend à droite  dans Villeconin jusqu'au centre du village. On découvre , au milieu d'une jolie place , l'église St Aubin , construite au XIIe s et remaniée au XVe . En face , on aperçoit depuis le portail du parc le château médiéval de Villeconin (XIVe - remanié au XVIIe). Il devint une exploitation agricole entre la Révolution et 1932 , date où il fut acquis par le comte de Jouvencel. C'est une  propriété privée donc, mais elle se visite en été et durant l'année sur rendez-vous pour les groupes.
                                                      

Château médiéval de Villeconin.

. A la sortie de Villeconin en direction  de Boissy , on prend un chemin à droite qui va nous mener sur les hauteurs de Fourchainville. En surplomb de ce village , une belle vue se dégage ; sur la colline d'en face , on aperçoit un vaste château tout rose qui semble enfoui dans les arbres : c'est le château de Saudreville (XVIIe): il a été construit par Pierre de Rotrou , secrétaire du roi et frère du célèbre dramaturge Jean de Rotrou.
                                                         

Un grand château rose au milieu des arbres.

. Le chemin nous entraîne ensuite au creux du vallon , puis à l'assaut de l'autre versant : si l'on se retourne , on a une belle vue , s'il fait beau , sur le vallon où se niche le village de Fourchainville. Le chemin rejoint ensuite la route qui grimpe jusqu'au hameau de Saudreville. Là on a le plaisir de découvrir de nouveau , de plus près , le château au bout de son allée d'honneur. En face , une grande ferme (celle du château sans doute) se mire dans son étang.


La ferme de Saudreville.

. Le chemin nous entraîne alors sur le plateau , et nous rejoignons la ferme des Emondants. Derrière la ferme , un chemin part tout droit en direction de Souzy la Briche notre point de départ.


 * Circuit n° 3: BOISSY-SOUS-SAINT-YON - ST YON - BREUX-JOUY - ST SULPICE DE FAVIERES - BOISSY-SOUS-SAINT- YON.
* On peut partir du parking situé en face de la mairie de Boissy sous Saint-Yon.
On admirera d'abord la pimpante mairie et son clocheton comportant une horloge : construite en 1855 , elle servait aussi d'école et la place de la mairie actuelle tait la cour de récréation... Tout près


La mairie.

se dresse la silhouette élancée de l'église Saint Thomas Beckett , ainsi nommée dit-on en raison du passage à Boissy au XIIIe siècle de l'évêque de Canterbury; elle date du XVe .Suivons la rue qui passe à gauche de l'église : tout près , sur la gauche , apparaît le portail d'un château ; un coup d'œil indiscret à travers ce portail nous fait découvrir en effet un beau bâtiment sans doute du XVIIe ou du XVIII e siècle ,l'époque  faste du village de Boissy.. Nous n'avons aucune information sur ce domaine privé.

* Revenons en arrière , dépassons la place de la mairie  : à la sortie du village  en direction de Saint Yon , nous découvrons ce qui reste de la ferme des Tourelles (encore en activité) : Elle faisait partie


                                                                La ferme des Tourelles.

 du domaine des Tourelles , appartenant aux seigneurs de Boissy , comprenant un "hotel" ( logis seigneurial ou château) , une ferme , une métairie et  les terres alentour. Les bâtiments actuels datent du XVIe siècle. A gauche de la ferme , le logis d'habitation , qui a tout d'un château , est toujours là.

* Rebroussons chemin en direction de l'église : après la place de la mairie , nous prenons à gauche une rue  qui bientôt nous amène devant le manoir de la Courbette , construit au XVIIIe siècle , aujourd' hui centre hippique et de réception très actif. Au bout de la rue , nous trouvons sur la gauche l'amorce du chemin de randonnée qui va nous mener à Saint-Yon.


Le manoir de la Courbette.

* Le chemin de randonnée balisé en jaune nous dirige vers l'est à travers champs, puis oblique au nord : après avoir traversé la route de Boissy à Saint-Yon , on se retrouve sur l'ancien " chemin de procession"  qui va nous faire grimper à travers bois jusqu'à l'église de Saint -Yon édifiée au sommet d'une butte où le village à l'origine était installé ; il était alors entouré d'une enceinte : il n'en reste que la porte Bourdeau , située à deux pas de l'église. L'église primitive (XIIe siècle) a été ravagée par les guerres . Il n'en reste que le portail. Elle a été reconstruite au XVIIe siècle et fortement remaniée


L'église de Saint-Yon , au sommet d'une butte.

au XIXe. Depuis l'église , on aperçoit un grand château blanc au toit d'ardoise ,demeure privée ,datant certainement du XIXe siècle. Quelques maisons anciennes , parfois transformées en résidences secondaires , sont à remarquer.

* Par la porte Bourdeau , nous descendons ensuite sur un chemin qui dégringole à travers bois. Nous  débouchons bientôt dans un quartier périphérique de Saint -Yon , proche de Breux-Jouy , notre but. Il faut suivre , à droite , la route et continuer en se guidant avec  le balisage jaune. Nous traversons la route qui va vers Villeconin , et là nous surplombons le village de Breux-Jouy , groupé autour de son église au creux de la vallée de la Renarde qui le traverse.

                                           Le village de Breux-Jouy , au creux de la vallée.

* On descend ensuite par la petite route qui mène au village. Sur notre gauche , nous découvrons un bel ensemble de bâtiments : c'est l'ancien moulin de Breux , qui malgré son nom et sa situation est sur la commune de Saint-Yon . Il y avait déjà un moulin sur place au XIVe siècle , la construction actuelle  est du XVII e. Son activité a cessé en 1930. En 1980 , il a été restauré et divisé en appartements. On passe ensuite sur un pont qui franchit la Renarde. L'église un peu plus loin est


L'ancien moulin de Breux.

encastrée entre les maisons . Elle date du XIIe siècle et a été remaniée au XIVe. Son clocher en bâtière et son chevet à fond plat sont caractéristiques du Hurepoix. Le bras gauche du transept a disparu.

* Au bout de la rue qui traverse le village via le petit pont , prendre à gauche . On trouve bientôt sur la droite l'amorce d'un chemin qui passe à gauche du cimetière. Ce chemin va nous faire parcourir une belle campagne sur le plateau surplombant la rive gauche de la Renarde dont on devine le cours grâce à une alignée d'arbres courant au fond du vallon. Il suffit de suivre le balisage pour ne pas


Sur le chemin de randonnée.

s'égarer. On a une vue dégagée sur  l'autre flanc de la vallée ,occupé par les premières maisons de Saint-Yon puis une zone boisée .¨On verra bientôt émerger des arbres le sommet de l'église de Saint-Sulpice de Favières , ou encore d'un imposant et mystérieux château.


Tout à coup , émergeant des bois , l'église de Saint-Sulpice de Favières...

On croisera bientôt de beaux chevaux au pâturage . Un centre équestre n'est pas loin. Le chemin débouche sur une petite route qui dévale la pente de la vallée et remonte de l'autre côté. Au passage ,on croise la ferme de Rimoron et le moulin de la Briche (voir circuit 1). Elle nous mènera à Saint-Sulpice (voir circuit 1).

* Depuis Saint-Sulpice  on peut revenir à Boissy sous Saint- Yon par Mauchamps. Nous avons choisi de revenir par Saint-Yon , en prenant un chemin qui part à gauche du domaine de Segrez quand on tourne le dos à l'église , longe le parc du château et finit par grimper dans le bois vers le sommet de la butte de Saint -Yon. Puis on reprend à l'envers le chemin qui mène à Boissy.


Sur le chemin de Saint-Yon à Boissy à la lumière du soir.

De belles balades et beaucoup d'intéressantes découvertes.











                                                                              









jeudi 28 août 2014

L'arboretum du château de SEGREZ à Saint-Sulpice de Favières : une visite passionnante !

Un arboretum fameux.
Un arboretum fameux à l'époque (il comportait plus de 6500 espèces) a été créé au XIXe siècle dans le parc de 24 hectares du château de SEGREZ (1) à Saint-Sulpice de Favières par le botaniste  Alphonse Lavallée , dont la famille avait acquis le domaine. Il avait fait venir des arbres de tous les coins du monde , notamment d'Amérique du nord et d'Asie.
Alphonse Lavallée  finira sa carrière comme président de la Société Nationale d'Horticulture.
A l'époque 24 jardiniers s'occupaient du parc  (aujourd 'hui un seul) !
De 1890 à 1950 , le parc est abandonné. Jusqu'à ce qu'un enfant des nouveaux propriétaires , la famille Picard , décide de suivre des cours de botanique et de reprendre le flambeau!

                                                   
                                                      Le château de Segrez  vu du parc.

Maintenant les locaux du château  sont voués aux réceptions pour événements familiaux ou professionnels , mais il est possible , sur rendez-vous , d'obtenir une visite de l'arboretum , guidée par des spécialistes , surtout si l'on forme un groupe  - ce qui permet aussi de découvrir le parc à l'anglaise et le château.
A l'automne en particulier , l'arboretum , qui compte maintenant 5 à 600 espèces différentes - ce qui représente encore beaucoup d'arbres - offre au regard une féérie de couleurs. Au printemps , c'est la floraison de certaines espèces qui crée l'enchantement.


Une observation précise des formes diverses avec Michèle Dautet.

Nous l'avons visité en été : la verdure est omniprésente , les feuillages sont fournis , ce qui favorise une observation précise  des formes différentes des feuilles ou des fruits qui distinguent souvent les variétés d'une même espèce.

Infinie variété de la Nature.
Aujourd'hui , c'est Michèle Dautet , une des deux guides de l'arboretum , qui officie , avec compétence et gentillesse . C'est parti pour deux heures de promenade instructive -et enchantée- dans le parc. " Nous avons ici trois générations d'arbres " explique -t-elle d'emblée :" Des plantations des années 70-80 effectuées par la famille Picard (actuels propriétaires de Segrez) , d'autres du XIXe siècle , dont l'auteur est Alphonse Lavallée , d'autres encore plus anciens, datant du XVIIIe siècle , époque de la construction du château". Non loin de l'entrée du parc , nous découvrons déjà un immense  noyer du Texas de 1850 , ou encore un tout aussi imposant noyer du Caucase âgé de 150

Un immense noyer du Texas de 1850 (40 m de haut).

ans ! Plus loin , nous découvrirons un "noyer ailé", ainsi nommé à cause de la forme de ses feuilles : que de variations au sein de la même espèce , que notre guide s'attache à nous faire percevoir, par l'observation du feuillage et des fruits notamment ! On a 50 à 60 chênes dans le parc: saviez-vous qu'il en  existe une variété  à feuilles de châtaignier ? Qu'il existe des hêtres pleureurs? Et que ces hêtres pleureurs ont besoin de l'ombre de leurs feuillages pour protéger leur bois , sinon celui-ci est menacé? Celui que nous découvrons est de 1870. Nous rencontrerons encore un hêtre à feuille de fougère , plusieurs variétés d'érables (érables sycomore, chinois ,"cannelle","champêtre"...).Nous sommes médusés par l'infinie variété de la Nature!

De surprises en émerveillements.
Au fil de la visite , nous allons de surprises en émerveillements : les tulipiers de Virginie doivent leur nom à leurs fleurs , et leurs fruits sont en forme de bougie ; ceux du mélèze d'eau -un arbre hermaphrodite - ont l'aspect d'une orange ; les glands du chêne de Chine mettent deux ans à parvenir à maturité; les arbres aux perruches sont nommés ainsi à cause de leurs couleurs en automne ;  nous tombons en arrêt devant un cyprès chauve qui date de la Révolution française ; voici un liquidambar ,


Feuilles et fruits du magnolia américain (Louisiane et Virginie).

 arbre d'Amérique du Nord dont on tirait parfums ou pommades au XIXe siècle ; les indiens , eux , mâchaient une gomme produite par l'arbre; nous apprenons que le feuillage du magnolia américain ,venu de Louisiane et Virginie, au climat doux , perd son caractère persistant sous nos climats , car le garder lui demanderait un trop gros travail! Nous avons rencontré un tilleul dont les fleurs sentent le caramel (d'où son nom d"arbre à caramel"). Nous avons appris encore que le sequoia a un tronc non résiné, ce qui lui permet de résister au feu ; que le ginko du Japon est appelé "arbre des


Noisettes chinoises "en bouquet".

 grands-parents" à cause de sa longévité ; que les noisettes chinoises sont en bouquet ,et non groupées
par paire; qu'on entoure certains arbres de grillage pour empêcher les pic-verts de les heurter de leur bec , ce qu'ils font pour attirer la femelle; que le feuillage de l'if est un poison mortel...Et bien d'autres choses encore !
Fabuleux encore ce hêtre tortueux de 1870 , au branchage vigoureux et tourmenté : il est amusant de pénétrer sous le parasol obscur de ses branches tombantes.


                                                     Sous le "hêtre tortueux " de 1870.

Sauver les espèces en voie de disparition.
Un arboretum a pour fonctions la conservation et la création d'espèces ; certaines espèces rares, en voie de disparition, ou qu'on croyait même parfois disparues, ont été implantées dans certains arboretums , celui du jardin des Plantes à Paris par exemple , pour les sauver; Segrez a récupéré certains exemplaires de ces espèces , tels que le mélèze d'eau , ou l'emmenopterys Henryi, venu de Chine , qui peut faire 45 m de haut et vivre 1000 ans.

Bref , ce fut une découverte vraiment passionnante , qui peut intéresser même des non spécialistes. Nous la recommandons chaudement!
JMS

(1) Sur le château et le parc de SEGREZ , voir notre article:
http://jmsattohurepoix.blogspot.com/2014/08/les-jolis-chateaux-de-lessonne-le.html

                                                   PLUS D'IMAGES:


Le hêtre pleureur.


                                            Branches basses d'un noyer ailé âgé de 150 ans..


Il est orné de ces guirlandes.


Ce noyer  a une tout autre allure.


Feuilles du charme.


Liquidambars d'Amérique , plantés par Lavallée. La sève de cet arbre était recueillie par incision par les Indiens. Ils en faisaient une gomme à mâcher ,un maquillage (de couleur orangée)... Elle a été utilisée en pharmacie au XIXe pour des pommades ,des fixatifs de parfum..


Feuilles de liquidambars.


Le hêtre tortueux de 1870 : vue extérieure.


Sous le hêtre tortueux...


Cyprès chauve.


Poivrier : goûtez ses grains, vous verrez...


Feuilles et grains du poivrier.


Le fusain des îles Sakhalines (Japon) a de beaux fruits rouges.


Feuilles et faînes (fruits) du hêtre.



Arbres de Judée : ils deviennent rose pourpre au printemps.


Tulipiers de Virginie : ils fleurissent en mai-juin.


Feuillage du tulipier.


Feuilles , et fruits en forme de bougie du tulipier.


Fruit du tulipier.


La branche tombante de cet arbre a recréé des racines.


Erable cannelle (chinois) , de petite taille.


Branche de sequoia.


Tilleul de Henry (venu de Chine).Ses feuilles ont une odeur proche du jasmin.


Bruyère arbustive.


Les feuilles de cet arbre poussent directement sur la branche.


Les feuilles de celui-ci (emmonneptorys henryi , rare) se déploient en étoile à l'extrémité de branchettes.


Un impressionnant  et vénérable châtaignier à fleurs doubles de 1870.


Ginko , arbre japonais. Il a su résister à la bombe atomique! Il était déjà brouté par les dinosaures...En Asie c'était un arbre vénéré , planté au pied des temples.


Feuilles du ginko.


Fruit du ginko.


Noisetier chinois.


Fruits en grappe du noisetier chinois.

Fin août 2014.

L'ARBORETUM EN OCTOBRE :
Nous sommes revenus en octobre : l'arboretum commençait à se colorer...


  Cet amélanchier d'Amérique du nord commence à virer au jaune.
Au printemps il est couvert de fleurs blanches. Il produit de petites baies noires avec lesquelles on fait des confitures.


Feuillage d'automne de l'amélanchier.


Metasequoia d'Asie , âgé de 20 ans . On avait cru cette espèce disparue , jusqu'à ce qu'en 1941,un botaniste chinois en trouve un exemplaire dans une forêt. Depuis, des graines ont été envoyées à tous les arboretums du monde. Il perd ses aiguilles en hiver ,comme le cyprès chauve et le mélèze. Les grappes de chaton de pollen qui pendent s'ouvrent au printemps. 


Le liquidambar commence à s'empourprer!


 Belles couleurs des feuilles du liquidambar.


Des troncs élancés.


Feuille et fruit du liquidambar.


Hêtre à feuille de fougère.


Hêtres à grandes feuilles.

Les tulipiers de Virginie ont pris des couleurs...


On voit sur cette branche leurs fruits en forme de bougie. Au printemps, ils s'ouvriront pour libérer les graines.


Au pied d'un platane aux couleurs automnales.


Aspect dynamique des troncs de ces platanes . Ils peuvent se reproduire par marcotage (une branche se penche vers le sol et y prend racine) ou bouturage (l'arbre lâche une de ses branches qui au contact du sol crée des racines).


Arbres de Judée et touche rouge du prunier.


Perspective colorée  2


Perspective colorée 3.


Cyprès chauve au bord du canal.


Perspective colorée 4  sur le canal.


Teintes rosées des tilleuls.


                                   Feuillage maintenant coloré du fusain des îles Sakhaline.


Feuilles et fruits maintenant ouverts.


Feuillage de l'érable japonais : il deviendra tout rouge.


Vue rapprochée.


Vue globale de l'érable japonais.

 
                        L'arbre à caramel : ses feuilles , frottées, dégagent cette odeur.


A VOIR AUSSI :

A LA DECOUVERTE DES OISEAUX DANS LE PARC ARBORETUM DE SEGREZ :

http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2015/04/a-la-decouverte-des-oiseaux-dans-le.html