correspondant agoravox

mercredi 21 janvier 2015

"SAINT-JEAN DE BEAUREGARD doit rester un village".

Cette forte affirmation est celle de son maire, François Frontera, lors de ses vœux à ses administrés le dimanche 18 janvier, en présence du ban et de l'arrière ban des élus des environs... Pas question pour lui de céder un pouce de son territoire au béton! Ne lui parlez surtout pas de projet de 4 voies à la place de la route très fréquentée qui sépare St Jean des Ulis, par exemple!

 
François Frontera lors de sa cérémonie de vœux (18/1/15).

Un décor qui nous fait remonter dans le temps.

Le village de Saint-Jean de Beauregard est situé au sud des Ulis, agglomération urbaine s'il en est! Plus encore, aux abords immédiats du centre commercial Ulis 2 dont il n'est séparé que par la route susdite. La personne qui, ayant déposé sa voiture sur le vaste parking, prendrait à pied le petit tunnel qui relie ce parking au village, vivrait une expérience vertigineuse de remontée dans le temps: il passerait d'un coup d'un univers caractéristique du XXIe siècle à un décor rustique du XIXe!


                         L'ancien lavoir, qui fait la fierté des habitants, va être entièrement rénové.

Le village de Saint-Jean de BEAUREGARD se résume principalement à une rue bordée de maisons; cette partie est en fait l'ancien hameau de Villeziers. Tout de suite à l'entrée de cette rue, on découvre les murs et les bâtiments rugueux d'une ferme , qui, il y a peu, était encore la ferme en activité la plus proche de la zone urbaine située plus au nord. Rachetée par la municipalité, elle abrite aujourd'hui un restaurant et diverses activités (1). En face, un ancien lavoir, soigneusement entretenu et fleuri, bordé en arrière plan de belles façades rustiques ( rénovées), accentue le dépaysement.
A l'autre bout de la rue principale, l'ancienne mairie-école, enclose dans un jardin fermé, doit dater aussi du XIXe.

Château et hameaux.

Mais Saint-Jean de Beauregard, c'est aussi le château du XVIIe siècle (2), un des plus beaux de la région, pôle d'attractivité important non seulement en tant que patrimoine classé, doté de plus d'un "jardin remarquable", mais aussi par les fêtes des plantes et de l'artisanat notamment qui y sont organisées plusieurs fois par an et qui attirent les foules (3). Aux alentours du château, quelques maisons constituent un autre hameau , celui de Saint-Jean de Beauregard à proprement parler. La chapelle du château  est un peu l'église du village: des offices y sont organisés régulièrement.


                                       Le château de Saint-Jean de Beauregard (début XVIIe s)

Enfin, au sud est de la commune, le hameau de la Gâtine complète la commune. Signalons aussi, au sud, la présence de la Grange aux Moines , qui au Moyen-Age appartenait aux moines cisterciens de l'abbaye des vaux de Cernay: c'est aujourd'hui un centre équestre.

Saint-Jean de Beauregard compte moins de 450 habitants: la construction d'un ensemble de bâtiments à l'arrière de la ferme de Villeziers a amené des habitants nouveaux. Mais M. le Maire se jure qu'on ne dépassera pas 500 habitants!

Saint-Jean de Beauregard , entrée du plateau du Hurepoix.

Ce village est en effet la première marche du plateau du Hurepoix, lorsqu'on vient de la zone urbanisée située au nord. Lorsqu'on quitte Les Ulis et qu'on y met le pied, on entre dans la campagne, une campagne qui va se prolonger presque  sans interruption jusqu'à la Beauce et au delà.
Car le reste du territoire de la commune, ce sont des champs, à l'est et à l'ouest du village. Au sud, la commune est bordée de bois , notamment ceux qui la séparent de Janvry. Pas de route directe vers le sud, à partir de SJDB la nature prévaut!

 
                              Un lumineux champ de colza à Saint Jean de Beauregard en mai.

Le citadin des Ulis qui a envie de balades dans la campagne n'a pas beaucoup de chemin à effectuer pour la trouver: elle est aux pieds de la ville!(4).

Cette campagne de Saint-Jean de Beauregard fait partie de nos lieux photographiques fétiches. Nous sommes heureux de pouvoir  célébrer le charme, au fil des saisons,  par quelques clichés de ce qui doit rester pour le maire "le jardin des environs" (voir ci dessous).

(1) Voir notre article: Que faire d'une ancienne ferme?
http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2013/02/que-faire-dune-ancienne-ferme-la-ferme.html
(2) Voir des images du château et des jardins : cf: http://jmsattohurepoix.blogspot.com/2011/04/facade-orientale-donnant-sur-la-vallee.html
(3) Sur la fête des plantes au château , avec une interview du propriétaire voir:
http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2011/04/la-fete-des-plantes-vivaces-au-chateau.html
(4) Des itinéraires de balade autour de Saint-Jean de Beauregard : cf:
 http://jmsattonosrandonnees.blogspot.com/2014/07/3-circuits-de-balades-ou-de-randos.html

      SAINT-JEAN DE BEAUREGARD " jardin des environs".
                              (cliquer sur les clichés pour les agrandir)





 
Variations de printemps (partie est de la commune).

 
A la fin du printemps.

 
En été.

 
Chemin de promenade sinueux à travers la campagne.


                                                Champ de blé - partie ouest de la commune.



 
Coquelicots au bord de la route de Grivery à St Jean
 
 
On a de jolis couchers de soleil à SJDB...




mardi 20 janvier 2015

LA LETTRE D'INFORMATION N°21. janvier 2015. Les nouveaux articles .SPECIAL: LES MAITRES DU HUREPOIX.

Bonjour,

La BLOGAZETTE est un blog journalistique qui met en exergue initiatives intéressantes et richesse du patrimoine d'ici et d'ailleurs.
Vous trouverez ci dessous des liens donnant accès aux articles nouveaux et récents,  et aux articles  les plus consultés en 2014 .
Bonne lecture !

Et bien sûr nous vous adressons TOUS NOS VOEUX POUR 2015.
Cordialement.
Le webmaster :
JM SATTONNAY.

La Blogazette , une gazette sur le Net , déjà plus de 137 000 pages visitées.
Si nos articles vous ont intéressés , merci de faire suivre  cette lettre d'information à vos contacts...
Si vous ne souhaitez plus recevoir notre information, merci de nous le faire savoir par mail.

* HOMMAGE :

CENTENAIRE de la MORT d'ALAIN-FOURNIER : un destin littéraire brisé par la guerre de 14.
Le 22 septembre 1914, le lieutenant d'infanterie Henri-Alban Fournier, alias Alain-Fournier, disparaissait à l'âge de 27 ans dans le bois de Saint-Rémy, sur les Hauts-de-Meuse. Le centième anniversaire de la mort de l'auteur du Grand Meaulnes est sans doute l'occasion de lui rendre un hommage, et plus encore peut-être, d'aller à sa recherche : qui était Alain-Fournier ? De nombreux ouvrages ont été publiés, qui permettent cette exploration.

VOIR notre article: http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2015/01/centenaire-de-la-mort-dalain-fournier.html

* ACTUALITES DU HUREPOIX en IMAGES :

- QUAND LES JEUNES S'Y METTENT : à IGNY, un collectif de jeunes veut associer FETE et ECOLOGIE.
Ils sont cinq, deux filles , Camille et Juliette, trois garçons Clément, Maxime et Pierre, âgés de 21 à 24 ans, anciens amis de lycée pour trois d'entre eux : ils forment le sympathique « équipage » du collectif  LE SUBMERSIBLE , une association fondée début 2011 , qui se donne pour ambition d'associer fête et sensibilisation aux thèmes éco-responsables.
VOIR: http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2015/01/quand-les-jeunes-sy-mettent-ignyun.html


- "SAINT-JEAN DE BEAUREGARD doit rester un village".
Cette forte affirmation est celle de son maire, François Frontera, lors de ses vœux à ses administrés le dimanche 18 janvier, en présence du ban et de l'arrière ban des élus des environs... Pas question pour lui de céder un pouce de son territoire au béton! Une exploration en images de ce qui doit rester pour le maire "le jardin des environs".
VOIR: http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2015/01/saint-jean-de-beauregard-doit-rester-un.html


- UNE SALLE DE LA MAIRIE DE GOMETZ-LA-VILLE décorée grâce à des photos de notre blog sur le HUREPOIX:
4 GRANDS PANNEAUX PHOTOGRAPHIQUES réalisés à partir de photos de notre blog "CHARMES MECONNUS DU HUREPOIX" ornent désormais une salle de la mairie de GOMETZ-LA-VILLE:
VOIR les images : http://jmsattohurepoix.blogspot.com/2015/01/des-photos-du-blog-nouveau-lhonneur.html

- IMAGES DE REPORTAGES EN HUREPOIX - Nov-Déc 14 , janvier 15:
 De nouveaux reportages à Gometz-la-Ville et Fontenay-les-Briis.
- LES AFREUBO, un groupe musical un peu décalé.
- FIERS D'ETRE HOCKEYEURS : les exploits des petits hockeyeurs de Fontenay-les-Briis.
VOIR:  http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2014/11/images-de-reportages-en-hurepoix_26.html

- NOUVELLES DES ULIS : UN HIVER DANS LE BROUILLARD (photographies).
 Le soleil peinait à se frayer un chemin à travers le brouillard. Le parc des Ulis, transfiguré, était devenu un univers poétique, mystérieux, étrange , traversé de formes improbables...
VOIR: http://jmsatto.blogspot.com/2014/12/dimanche-matin-brumeux-au-parc-des-ulis.html

-NOUVELLES DES ULIS : un joli visiteur au parc Nord.
La gent ailée aquatique ne manque pas au parc Nord. Parfois, un visiteur inattendu nous fait la joie de sa jolie présence.
VOIR: http://jmsatto.blogspot.com/2015/01/un-joli-visiteur-au-parc-des-ulis.html


*  HISTOIRE REGIONALE :

          SPECIAL :  LES MAITRES DU HUREPOIX.

              Quels individus ou familles ont dominé notre région d'une époque à l'autre ?

1- Jean de MONTAGU  (1349-1409) , seigneur de Marcoussis et autres lieux.
Aux XIVe - XVe siècles , Jean de MONTAGU , favori de Charles VI , était un personnage considérable, seigneur de nombreuses terres du Hurepoix et au delà..
VOIR:
http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2014/11/les-maitres-du-hurepoix-jean-de-montagu.html

 2-  L'AMIRAL DE  GRAVILLE (XVe - début du XVIe s) va hériter par sa famille des anciennes terres de Jean de Montagu et les étendre considérablement.
Voir : http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2014/12/les-maitres-du-hurepoix-2-lamiral-de.html

3- GUILLAUME DE LAMOIGNON, marquis de Bâville (1617-1677). Cet ami des grands écrivains du XVIIe siècle sera le maître d'un domaine allant de Briis sous Forges  et Courson jusqu'à la baronnie de Saint-Yon.
VOIR: http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2014/12/les-maitres-du-hurepoix-3-guillaume-de.html

4- Les chevaliers de SAINT-YON (XIIe au XIVe siècles).
 Cette famille dominera au Moyen-Age une zone allant de Saint-Yon au Val Saint-Germain et au Marais.
VOIR : http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2014/12/les-maitres-du-hurepoix4-les-chevaliers.html
 
5- la famille HURAULT ( XVIe-XVIIe-deb XVIIIe).
Certains héritiers des châtelains de Cheverny vont investir le domaine du Marais et la seigneurie de Limours.
VOIR: http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2015/01/les-maitres-du-hurepoix-5-la-famille.html

* A LA DECOUVERTE DU PATRIMOINE:

        CHATEAUFORT, au bord du plateau de SACLAY.

Longtemps, je suis passé au large de CHATEAUFORT, village situé au bord du plateau de Saclay, au dessus de la vallée de la Mérantaise, sans m'y arrêter. Pourtant , un nom pareil ne pouvait que titiller l'esprit d'un amateur de patrimoine...

         1- Découverte du domaine d'ORS , ancienne seigneurie médiévale, et son MOULIN:
VOIR: http://jmsattohurepoix.blogspot.com/2014/12/decouvertes-chateaufort-yvelines-1-le.html

         2- Découverte du domaine de la GENESTE , ancienne seigneurie également.
VOIR: http://jmsattohurepoix.blogspot.com/2014/12/decouvertes-chateaufort-yvelines-2-le.html

         3 - L'église et le presbytère:
VOIR: http://jmsattohurepoix.blogspot.com/2014/12/decouvertes-chateau-fort-yvelines-3.html


*  ARTICLES RECENTS que vous avez peut-être manqués:

* UNE ASSOCIATION VEUT REINTRODUIRE DE LA BIODIVERSITE DANS LE PAYSAGE URBAIN avec la participation des habitants...
... Il s'agit de l'association HAIE MAGIQUE de Massy. Nous sommes allés assister à la mise en place d'un chantier à IGNY.
Voir notre reportage :
http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2014/12/reintroduire-de-la-biodiversite-dans-le.html

* LA DERNIERE EXPOSiTION DE GARO, peintre briissois de réputation internationale, à LIMOURS :
Un retour au pointillisme, sa marque de fabrique...
Voir: http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2014/12/une-nouvelle-exposition-de-garo-peintre.html


*RENCONTRE AVEC PHILIPPE BURAUD, CERAMISTE :
Philippe BURAUD est un des rares céramistes à utiliser la technique  dite des "terres sigillées enfumées", d'origine gallo-romaine. Nous l'avons rencontré dans sa maison de Fontenay-les-Briis.
Lire notre article: http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2014/12/rencontre-avec-philippe-buraud-ceramiste.html .

* FEMMES A BARBE OU HOMMES CHIENS : une CONFERENCE INSOLITE à BRIIS-SOUS-FORGES:
A la Renaissance, il était bien vu d'en avoir dans les cours princières, à l'instar des nains; au XIXe , on en a fait des phénomènes de foire ; certains darwinistes ont aussi cru y voir le  "chaînon manquant" entre le singe et l'homme ...
Lire notre article:
http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2014/11/le-poil-monstrueux-femme-barbe-ou-homme.html


 * LES ARTICLES DE LA BLOGAZETTE LES PLUS LUS EN 2014 :
VOIR :
http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2014/04/les-articles-de-la-blogazette-les-plus.html

* CHARMES MECONNUS DU HUREPOIX (paysages et patrimoine) :  les articles LES PLUS LUS  en 2013-2014 :
http://jmsattohurepoix.blogspot.com/2013/12/les-pages-les-plus-visitees-depuis-la.html 


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* NOS ANNONCES :
 

* Une EXPO PHOTO organisée par le CLUB PHOTO D'ORSAY les 31 janvier et 1er février à La Bouvêche . 
expo photo à LA BOUVECHE -ORSAY.
UN EVENEMENT A PARIS ...

* VIENT DE PARAITRE : UN LIVRE SUR LES LIEUX INSOLITES DE L 'ESSONNE ...

 Un livre sur les LIEUX INSOLITES de l'ESSONNE.

* Un livre pratique pour la cueillette des champignons auquel a participé Karine Balzeau  (la coccinelle) , notre animatrice biodiversité préférée:

LA COCCINELLE SE POSE SUR LES CHAMPIGNONS



UN GUIDE des églises du pays de Limours vient de paraître.


* UNE EPICERIE DE PRODUITS LOCAUX, ARTISANAUX ET BIOS  AUX MOLIERES:

*UNE EPICERIE DE PRODUITS LOCAUX,ARTISANAUX ET BIOS s'ouvre AUX MOLIERES


jeudi 15 janvier 2015

QUAND LES JEUNES S'Y METTENT : à IGNY,un collectif de jeunes veut associer FETE et ECOLOGIE.

A l'occasion de mes reportages pour le Républicain de l'Essonne, je collecte des images : témoignage complémentaire ou photos - souvenirs pour qui veut.

Un projet original.

Ils sont cinq, deux filles , Camille et Juliette, trois garçons Clément, Maxime et Pierre, âgés de 21 à 24 ans, anciens amis de lycée pour trois d'entre eux : ils forment le sympathique « équipage » du collectif  LE SUBMERSIBLE , une association fondée début 2011 , qui se donne pour ambition d'associer fête et sensibilisation aux thèmes éco-responsables. « Tout est parti de l'acquisition d'une vieille caravane modèle 1977, relookée tout au long d'un été à coups de bombes de peinture » explique Maxime  ; elle est aujourd'hui leur mascotte, et aussi le support de leurs actions, servant par exemple selon les besoins de bar, de billeterie, ou encore de cabine DJ ! La mairie d'Igny a mis à leur

 
La caravane- mascotte du collectif Le Submersible.

disposition un local, où il peuvent confectionner des modules et décors pour leurs projets, et leur a accordé une bourse « Igny'tiatives », réservée aux  jeunes. Ils ont déjà organisé plusieurs soirées avec  musique électronique (Pierre est le spécialiste du groupe dans ce domaine) , en créant des décors et ambiances différents , à partir de matériaux de récupération : ainsi une ambiance « jungle » à Palaiseau en août, grâce à un décor qui "donnait l'illusion d'un village perdu au milieu de la forêt", explique Maxime. Ils ont aussi participé par exemple au festival Solidays (solidarité sida) où leur caravane a servi de QG des bénévoles...
 
L'hybride festival.

Mais le grand projet qu'ils préparent, c'est l'" hybride festival " , prévu les 22 et 23 mai, sur la Prairie des Bois brûlés, à Igny : hybride bien sûr parce qu' il associera Fête et Ecologie !  Des animations variées sont envisagées : musique, performances sportives, et artistiques seront au programme. Sur le plan musical, ils peuvent compter sur Pierre pour la musique électronique, mais, dit Maxime "l'association vogue au gré de nos rencontres avec musiciens ou artistes d'horizons très différents", et le recours à des musiciens extérieurs est probable. Côté activités sportives, une table de ping-pong ronde sera installée, et  il y aura des démonstrations de performances sportives (free-style football, slackline, break dance ...) avec la possibilité d’y être initié. Sont prévus des ateliers de création de masques et instruments de musiques en matériaux recyclés pour les enfants. Sur le plan artistique, un spectacle de break dance, des bolass, diabolos,  du cirque sont envisagés, tout n'est pas encore finalisé. Pour la mise sur pied de tout cela, ils feront appel aux compétences nombreuses de leur cercle de connaissances, un choix large est assuré.

 
Ambiance autour d'un totem dans le décor "jungle" de Palaiseau (au "Ferry" , lieu de vie culturel).

Et l'écologie?

"En tant que jeunes, nous vivons depuis longtemps avec une sorte de menace écologique au dessus de notre tête, mais paradoxalement c’est nous qui avons l’impact le plus néfaste." explique Maxime. " Nous n’avons pas la prétention de pouvoir changer le monde, mais il nous parait primordial de faire un effort collectif concernant des gestes simples pour un avenir durable. Car comme l’a dit Antoine de St Exupéry : « Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants.» Belle citation!
L'utilisation, pour construire leurs décors, de matériel de récupération trouvé dans la zone industrielle d'Igny leur paraît déjà s'inscrire dans cette optique. "Les entreprises ne doivent pas payer pour se faire enlever leurs déchets et cela évite que des camions viennent les enlever. Le choix des entreprises et prestataires avec qui nous travaillons se fait aussi par rapport à un périmètre limité, nous essayons de nous fournir au plus près pour éviter les déplacements inutiles", assure Maxime. Les ateliers de créations  qu'ils animent à la MJC d'Igny, dont les réalisations seront visibles lors du festival, se font aussi à partir de matériel de récupération. Ils envisagent encore de mettre en place des "itinéraires de mobilité douce" pour venir au festival: piste cyclable, parcours pédestre, covoiturage... Est prévu aussi "un affichage de sensibilisation douce" aux comportements éco-responsables: "Clément, un de nos membres, vient de lancer son département recherche. Les informations collectées serviront de base de données pour le  créer." précise notre interlocuteur.

 
Au marché de Noël d'IGNY, une délégation du collectif: de g à dr , Charles, Pierre, Maxime, Camille.

En vue du festival, ils cherchent à s'autofinancer  par diverses actions, par exemple des ventes lors d'événements sur la commune d'Igny: ce fut le cas  au marché de Noël récemment, et ils seront avec leur caravane au festival de jazz des 30 et 31 janvier 2015, où ils créeront un petit décor. Leur participation à ces événements, facilitée par la mairie, leur donne aussi plus de visibilité.

jms

On peut voir aussi leur site  http://lesubmersible.wix.com/hybride-festival et leur page Facebook : https://fr-fr.facebook.com/lesubmersible




dimanche 11 janvier 2015

Centenaire de la mort d'Alain-Fournier : à la recherche de l'auteur du Grand Meaulnes. .


Un destin littéraire brisé par la guerre de 14 .

Le 22 septembre 1914, le lieutenant d'infanterie Henri-Alban Fournier, alias Alain-Fournier, disparaissait à l'âge de 27 ans dans le bois de Saint-Rémy, sur les Hauts-de-Meuse, avec son capitaine et plusieurs hommes. On sait que ses restes n'ont été découverts dans une fosse commune creusée par les allemands, avec ceux d'une vingtaine d'hommes, qu'en mai 1991!
Ainsi la littérature à travers lui , mais aussi le cas d'autres écrivains comme Louis Pergaud ou encore son ami Charles Péguy, payait un lourd tribut à la "grande guerre"; ainsi des destins littéraires étaient-ils brutalement interrompus. Alain-Fournier, pour sa part, apparaît souvent de ce fait comme l'auteur d'une seule œuvre, son roman Le Grand Meaulnes, qui connut un très grand succès lors de sa parution en 1913 après avoir manqué de peu le prix Goncourt. Le roman qu'il préparait, Colombe Blanchet, ainsi qu'une pièce de théâtre qu'il avait entamée, n'aboutiraient donc jamais.


                                                        Photo : Alain-Fournier en 1913.

Le centième anniversaire de la mort de l'écrivain est sans doute l'occasion de lui rendre hommage, et plus encore peut-être, d'aller à sa recherche : qui était Alain-Fournier ? Grâce aux bons soins notamment de son neveu Alain Rivière, longtemps secrétaire de l'association des Amis d'Alain-Fournier et de Jacques Rivière, récemment décédé, qui a consacré sa vie à servir la mémoire de son oncle, et de son père, influent directeur de la NRF en son temps, de nombreux ouvrages ont été publiés, dont diverses correspondances de l'auteur avec ses proches ou ses amis, qui permettent de mieux appréhender  la personnalité particulière du jeune écrivain , l'extrême sensibilité de cette âme "éprise de pureté".
Mais si l'on cherche à connaître la personnalité d' Alain-Fournier, c'est d'abord dans son unique roman achevé, Le Grand Meaulnes, qu'on la trouvera, tant il a mis de lui-même dans son œuvre.

Un roman imprégné de la vie et de l'âme de son auteur.

Le Grand Meaulnes est tout sauf une construction purement imaginaire et impersonnelle, voire artificielle; l'histoire puise constamment aux sources de l'expérience vécue de l'auteur, elle émane aussi de ses propres tourments, exprime sa sensibilité profonde; certes il a fallu organiser une intrigue, inventer ce personnage de Meaulnes, un grand garçon de 17 ans, confié un jour aux parents instituteurs de François Seurel, le narrateur, et dont l'arrivée allait bouleverser la vie trop tranquille de ce dernier. Bien sûr , il a fallu forger quelques péripéties, comme la découverte par Meaulnes du "domaine mystérieux", ou encore le départ de Meaulnes à peine marié avec Yvonne de Galais, celle qu'il avait tant cherchée, pour respecter un serment fait à Frantz , le frère d'Yvonne ; ou, plus tard, l'irruption de Frantz et de son ami bohémien dans le village et dans l'école, et pour finir la mort d'Yvonne en couches, après avoir mis au monde une petite fille - cette mort scellant définitivement l'impossibilité du bonheur.




                             Photo : Alain-Fournier à 17 ans , alors élève au lycée Lakanal;

Mais en même temps "tout est vrai dans le Grand Meaulnes", comme aimait à  dire Alain Rivière (1). Et d'abord l'intrigue principale, la rencontre par un garçon de 17 ans d'une jeune fille idéale (ou idéalisée?), les longues et vaines recherches pour la retrouver, la douleur et le désespoir qui s'ensuivent, ce n'est pas , disions nous,  une construction imaginaire pour faire rêver et émouvoir des lecteurs épris de romantisme, c'est du vécu transposé , c'est l'expression d'une souffrance et d'un désespoir, et aussi d'une obsession, qui ont été ceux de l'auteur lui-même. Et la réalité dépasse même la fiction, si l'on songe que la souffrance du jeune Henri Fournier , après sa rencontre avec Yvonne de Quiévrecourt à Paris, au sortir du Grand Palais, n'a pas duré quelques mois comme celle de son personnage, mais plusieurs années : il a 17 ans lorsqu'il la rencontre en  1905 , il ne la revoit qu'une fois en juin 1905 , et c'est pour l'entendre demander qu'ils se séparent; il apprendra en 1907 qu'elle a épousé un officier de marine , et comprend alors avec désespoir qu'elle est perdue pour lui ; en 1909 , il pense toujours à elle et est informé qu'elle a quitté Paris...Il ne la reverra  à Rochefort, plusieurs fois, qu' en 1913. Et ce n'est qu'à cette époque qu'il décide de tourner la page. C'est donc bien toute la sensibilité d'Alain-Fournier, sa vision de la femme aussi,  qui s'expriment à travers le roman. Son amour pour ses parents, qui servent de modèle à M. Seurel et à Millie, les instituteurs de Sainte Agathe , son attachement au pays de son enfance , le Bourbonnais d'Epineuil le Fleuriel (modèle de Sainte Agathe dans le livre), ou la Sologne , pays de la famille de sa mère, transparaissent aussi, notamment, dans les nostalgiques et émouvantes premières pages du roman. Le jeune Fournier a vécu une enfance environnée de châteaux, aussi bien du côté d'Epineuil

Photo / Yvonne de Quiévrecourt
 (le château de Cornançais où une fête brillante aurait eu lieu -les gens de la région y étaient invités - est peut-être le modèle du "domaine perdu"), qu'en Sologne ( château de Nançay, château de Béthune  et de Loroy autour de la Chapelle d'Angillon où il est né et où vivaient ses grands parents maternels), et la vision d'un château est pour lui source d''émotion : émotion qu'il ressentira intensément , plus tard, alors qu'il est élève du lycée Lakanal, lorsqu'il verra s'élever devant lui la silhouette du château de Sceaux tout proche ! Alain Rivière aimait aussi à souligner que chacun  des personnages masculins du roman représente  une facette de la personnalité de l'auteur: François Seurel, c'est son côté enfant sage, bon élève ; Meaulnes , c'est le goût de l'aventure du jeune Henri, tenté un temps par l'Ecole navale;  Frantz de Galais même, exprime le côté chef de bande et farceur de l'étudiant de Lakanal qui avait fomenté une révolte contre le système de bizutage de la khâgne, ou s'amusait à déranger les affaires de son trop organisé ami Jacques Rivière.
     Lire Le Grand Meaulnes, c'est donc bien aussi découvrir son auteur.

D'AUTRES LIVRES pour aller plus loin.

De nombreuses publications , si l'on souhaite aller plus loin dans la connaissance de la personnalité attachante de l'auteur et de son univers, sont à disposition. Sous le titre MIRACLES (Livre de poche) ont été réunis des textes divers d'Alain-Fournier - contes, poèmes, articles parus dans des journaux ; on y trouvera en préambule un texte précieux et émouvant de Jacques Rivière sur l'auteur du Grand Meaulnes, son ami, qui éclaire le lecteur sur plusieurs aspects de sa personnalité, ou encore sur ses admirations littéraires (Jules Laforgue, Francis Jammes, Gide, Claudel, Péguy qui deviendra lui aussi son ami...) ou artistiques (Maurice Denis, les Préraphaélites découverts lors d'un voyage en Angleterre...).


                                                        Photo: Jacques Rivière en 1908.

Les ébauches de son 2e roman, Colombe Blanchet, ont été également publiées (Le cherche midi):il est intéressant d'y déceler des constantes sur le plan de la création littéraire mais aussi des valeurs qui lui tiennent à cœur par rapport au Grand Meaulnes. Une étude de Fausta Garavini en postface y aide. L'ouvrage de Jean-Christian Petitfils Le frémissement de la grâce (Livre de poche)s'efforce de retracer la lente maturation qui transformera la rencontre avec Yvonne de Quiévrecourt en 1905 en une œuvre littéraire en 1913. On y trouve de nombreux indices de la constance, à travers le temps, de son attachement à la jeune femme rencontrée à 17 ans. En août 1912, il lui écrit par exemple ; "Il y a plus de sept ans que je vous ai perdue (...) , Depuis ce temps, je n'ai pas cessé de vous chercher." En 1913, alors même qu'il est engagé dans une liaison avec l'actrice Madame Simone, il écrit encore à Yvonne: "Il y a un seul être au monde avec qui j'eusse aimé passer ma vie. J'ai revu le visage de la Beauté, de la Pureté, et de la Grâce."(Il l'avait revue à Rochefort).

Mais le mieux est sans doute, et le plus émouvant, de revisiter les diverses correspondances d'Alain-Fournier, publiées elles aussi : sa correspondance avec son ami Jacques Rivière d'abord, éditée sous le titre Une amitié d'autrefois (Folio): on y découvre deux jeunes gens partageant leurs enthousiasmes littéraires et  artistiques, férus d'opéra  (Pelleas et Mélisande de Debussy, ou Boris Goudounov de Moussorgsky par exemple)...



On retrouve le même type d'échanges dans sa correspondance avec Réné Bichet, autre camarade de Lakanal, Lettres au petit B...(Fayard). Cet ami, qui se pique de poésie, décédera prématurément. Signalons aussi sa correspondance avec Charles Péguy, actuellement épuisée. Enfin, ses Lettres à sa famille et quelques autres (Fayard), plus ancrées dans le quotidien (en ce qui concerne la partie familiale) , nous permettent de suivre à travers le temps l'évolution d'une personnalité, depuis l'enfant studieux , un peu scolaire, fier des bonnes notes obtenues, jusqu'au jeune homme avec ses préoccupations. La deuxième partie nous fait découvrir des lettres à des écrivains ou personnalités  ; nous comprenons mieux son statut dans l'époque. Contrairement aux films et photographies du début du XXe siècle, qui à travers les costumes ou la technologie datés, nous donnent une impression d'éloignement, de temps révolus et un peu étrangers à nous mêmes, la correspondance nous fait entrer de plein pied en quelque sorte dans l'âme de ses auteurs, car l'écriture de ceux qui s'expriment et en particulier du jeune Fournier n'a pas vieilli, elle ; nous n'avons pas de difficulté à vivre comme au présent leurs échanges ;  nous sommes d'autant plus émus.

Mais nous ne pouvons pas clore ce sujet sans mentionner l'existence du livre de Michel Baranger,
Sur les chemins du Grand Meaulnes (Editions La Simarre),


véritable guide de voyage littéraire, d'une minutie remarquable : qui voudra aller en pèlerinage sur les lieux du Grand Meaulnes (Epineuil-le-Fleuriel et le Bourbonnais, Sologne , Bourges ...) ou d'autres lieux familiers à Alain-Fournier lui-même ( La chapelle d'Angillon et ses environs; ou encore Mirande où il fit son service militaire) pourra le faire à coup sûr muni de cet ouvrage.

jms

(1) Nous avons eu la chance de rencontrer par deux fois Alain Rivière, en 1978 et 1989, dans le cadre de projets scolaires.


A propos du Grand Meaulnes , voir  aussi nos articles :

- Retour au pays du Grand Meaulnes à Epineuil-le-Fleuriel :  bonheur et tristesse.
 http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2012/08/retour-au-pays-du-grand-meaulnesa.html

- Gatsby le Magnifique serait-il un plagiat du Grand Meaulnes?
http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2013/07/gatsby-le-magnifique-serait-il-un.html

- CENTENAIRE du GRAND MEAULNES d'ALAIN-FOURNIER : une  intéressante conférence à Paris du Pr Brunel.
http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2014/01/centenaire-du-grand-meaulnes-dalain.html





























samedi 10 janvier 2015

IMAGES DE REPORTAGES EN HUREPOIX - Novembre-Décembre 2014. Janvier 2015.

A l'occasion de mes reportages pour le Républicain de l'Essonne, je collecte des images : témoignage complémentaire ou photos - souvenirs pour qui veut.

* 8/11/14 : Création d'une fresque à la médiathèque de Fontenay-les-Briis.

Un travail artistique original autour du thème de la lecture.

La médiathèque de Fontenay-les-Briis a mis en place samedi 8 novembre un atelier artistique dont l'objectif était de créer un fresque dans son local . «  L'idée était de faire le lien avec l'activité de lecture propre à ce service public » explique Sébastien Mercier , alias « Bus » ,  artiste peintre de la commune chargé d'animer l'atelier. « La fresque reflètera le thème de l'identité du lecteur: que lui apporte la lecture , quels sentiments ou sensations lui procure-t-elle ? » Une dizaine d'enfants


                                          Séance photo à la médiathèque en vue du projet.

devaient  travailler au projet tous les samedis de novembre avec Bus. Chacun élaborerait son panneau : y figurerait sa propre silhouette dans une posture de lecteur ; un collage de textes et d'images découpés dans des vieux livres donnés à la médiathèque entourerait cette silhouette. Le 8 novembre une photo a été prise de chaque enfant  ; elle devait être projetée sur un carton par video projecteur , et l'artiste en herbe découperait la silhouette obtenue pour la placer ensuite dans la future fresque.
JMS

*Voir aussi notre article dans LE REPUBLICAIN du 13 novembre.


* 8/11/14 : la soirée celtique de l'association Animusic au Foyer rural de GOMETZ-LA-VILLE..

Une soirée pleine d'entrain.

Une belle ambiance a régné samedi 8 novembre au Foyer rural, lors de la soirée celtique organisée par l'association Animusic. Sur la scène, alternaient musique et moments de contes, celtiques bien sûr ! Le duo de musique celtique Mille Sabords , de Dourdan , assurait l'animation musicale, avec le groupe Morrigan's de Philippe Dumont, qui   a aussi enfilé le costume de conteur. Dans la salle, environ 90 personnes  étaient attablées pour le repas - crèpes - de vraies crèpes bretonnes conçues par Karine avec la participation des Farfadets d'Animusic ; de temps à autre, on se levait pour former une farandole endiablée . Les enfants, dûment grimés par l'atelier maquillage, se sont aussi bien amusés.

                                      DES IMAGES DE LA SOIREE :
 

 
Repas - crèpes et concert celtique...
 
 
Une salle bien remplie...
 
 
Les enfants dûment maquillés écoutent Philippe Dumont leur conter une histoire celte.
 
 
Mille Sabord et le groupe Morrigan's , avec sa chanteuse Ariane, jouent ensemble.
 
 
Et c'est parti pour la farandole!
 

*Voir aussi notre article dans LE REPUBLICAIN du 13 novembre.
 
* 15/11/14 : une exposition sur Madagascar à la mairie de Villebon.
Une semaine à l'heure malgache.
Une exposition sur Madagascar a été visible une semaine dans la salle des mariages de la mairie de Villebon. Elle a été organisée par l'association malgache  Masova à l'occasion de son 10e anniversaire , avec le soutien de la municipalité et de diverses autres associations. « Le but est de faire découvrir les paysages, le cadre de vie, et les traditions de l'île » explique Georges Safeno , le fondateur de Masova. Une série de photographies présentait les premières peintures rupestres de Madagascar. Divers tableaux d'artistes locaux permettaient de découvrir l'île. 4 grands panneaux informatifs prêtés par le département Unesco de l'île renseignaient sur ses coutumes notamment funéraires . Le maire, Dominique Fontenaille, a inauguré l'exposition samedi 15 novembre. Le groupe de Toto Mwandjani assurait l'ambiance musicale. Ce vernissage lançait aussi une semaine d'animation à Villebon autour de Madagascar. Les fonds recueillis par Masova à cette occasion servent à réhabiliter les salles du lycée de Tamatave.
JMS
                                                            DES IMAGES :
 
 
Georges SAFENO , président et fondateur de Masova , commente l'exposition pour les visiteurs.
 
 
 
 
Toto Mwandjani et sa chanteuse assurent l'ambiance musicale.
 

 
L'inauguration par le maire Dominique Fontenaille.
 
*Voir aussi notre article dans LE REPUBLICAIN du 20/11/14.
 

* 22/11/14 : IGNY : une plantation participative de haie bocagère.

     Recréer de la biodiversité avec les habitants.
 
La Maison de l'Environnement mobile de la Caps (Communauté d'Agglomération du pays de Saclay) s'installe un temps dans chaque commune du territoire. Du 14 au 26 novembre , elle était à Igny pour y mener des actions de sensibilisation sur le thème de la biodiversité. Cela concerne aussi bien les enfants des écoles, sous forme ludique, que les adultes. Le samedi 22 novembre, elle était associée à la mise en place d'un premier atelier de plantation de haie bocagère , proposé par l'association « Haie magique » de Massy avec l'appui de la municipalité. L'espace à planter se situait aux abords de l'école JB Corot. « Il s'agit non d'une plantation purement décorative traditionnelle , mais d'installer en ville des écosystèmes , caractérisés par la biodiversité , qui reproduisent l'écosystème de la forêt » explique Laurent Samuel, le responsable de l'association. 300 plants représentant 25 espèces différentes devaient être installés au fil de la journée par des bénévoles de l'association et des habitants d'Igny. Parmi eux, des pruniers, des poiriers, des pommiers , des baies diverses... "J'aime que les gens puissent cueillir et manger les fruits des plantations" dit l'animateur. L'association tient beaucoup à l' aspect participatif du projet : « On veut que les gens mettent la main dans la terre » insiste-t-il. Le contrat passé avec la mairie prévoit un petit entretien du site , mais là encore Laurent Samuel  compte sur une certaine implication de la population. Deux autres plantations de ce type sont prévues sur la commune, qu'on se le dise!
 
Tous renseignements sur : www.haie-magique.org
 
DES IMAGES :
 
 
Devant la maison de l'environnement mobile : au centre , Céline Lacaze , l'animatrice de la structure.
 
 
Les responsables lancent le chantier. A droite, Laurent Samuel.
 
 
Les bénévoles au travail.
 
*Voir aussi notre article dans LE REPUBLICAIN du 27/11/14.
  
*22/11/12 : FEMMES A BARBE OU HOMMES CHIEN : une CONFERENCE insolite à BRIIS SOUS FORGES :

 Simples monstres de foire ou « chaînon manquant » ?

«Le poil monstrueux: femme à barbe ou homme chien » : qu'est ce qui a bien pu pousser un sérieux professeur honoraire de l'Université Paris VIII à s'intéresser à un tel sujet ? « J'aime prendre des sujets curieux, un peu « limites » , et étudier quelles représentations du corps se cachent derrière », explique Jacky Gélis , qui proposait une conférence sur le sujet samedi 22 novembre au siège de la Communauté de communes, à la demande de l'office du tourisme du pays de Limours. Plusieurs cas historiques de ces victimes d'un dérèglement hormonal héréditaire (l'hypertrichose), source de pilosité monstrueuse, ont été évoqués. Curiosités des cours de la Renaissance à l'égal des nains, ils ont souvent été transformés au XIXe en bêtes de foire dont on tire argent. Symbole de force et de virilité , le poil abondant a aussi renvoyé à l'animalité et à l'ambiguité sexuelle. Certains savants "darwiniens" ont  même cru que ces individus incarnaient le « chaînon manquant » entre singe et homme !
                                     
                                                DES IMAGES DE LA CONFERENCE :

 
Jacky Gélis et Annie Jacquet (directrice de l'Office de tourisme du Pays de Limours)   pendant la conférence.

 
                          Quelques images de sujets à pilosité monstrueuse ont été projetées.


 Portrait d'Antonietta Gonsalvus , "la fille à tête de chat" âgée de 11 à 13 ans , peint à Parme en 1585 par Lavinia Fontana, Musée de Blois.
Son père , né à Ténérife , était atteint de la même pilosité , mais sa mère était normale. Elle grandit à la cour d'Henri II à Fontainebleau , et était toujours vêtue de riches habits comme on le voit ci-dessus.
Ces personnages étaient souvent aussi très cultivés , nonobstant l'animalité de leur apparence.
Avoir dans sa cour une telle créature , comme avoir un nain, était très prisé à la Renaissance.


Cette peinture représente Magdalena Ventura avec son mari et son fils, une oeuvre du peintre espagnol Jusepe Ribera datant de 1631.
Magdalena Ventura d'origine napolitaine  se vit pousser une barbe à l'âge de 37 ans. Quinze ans plus tard cette femme et son mari  mirent au monde un enfant qu 'elle tient dans ses bras.
N'était le sein qui dépasse , et les vêtements , elle a tout l'air d'un homme.

 
KRAO , le "chaînon manquant" de la théorie Darwinienne , telle est la présentation qui est faite  de cette petite fille , pour attirer les curieux (fin XIXe).
 
 
Julia Pastrana , "la femme singe" , outre sa pilosité ,  avait en effet un visage simisesque. Elle dansait et chantait à merveille. Son époux-manager , qui l'exploitait, lui fit un enfant également atteint d' hypertrichose , mais qui meurt à la naissance , suivi de sa mère 5 jours plus tard. Le mari fait naturaliser les cadavres , en fait une attraction à un shilling l'entrée et fait fortune... Puis il les loue à un musée de curiosités. Le cadavre embaumé de Julia, un moment volé, se retrouve  à l'université d' Oslo , qui en 2013 le rendra à son Mexique natal pour y être enterré.
 
 
Il existe même une vierge barbue , sainte Wilgeforte , à Wissant , étape de pèlerinage entre l'Angleterre et le continent. Des légendes s'y attachent , telles que celles -ci :
Vers le milieu du XIe siècle, une jeune princesse, fille d’un roi de Sicile est contrainte par son père d’épouser le roi du Portugal avec qui il est en guerre. Ce mariage, habile moyen de faire la paix, est contraire au vœu de virginité que la jeune fille a fait à Dieu. Désespérée, elle demande à Dieu qu’il la fasse devenir la plus laide possible. Elle est exaucée, une épaisse barbe lui pousse au menton, contribuant ainsi à ce que le prétendant abandonne ses projets. Le mariage échoue ainsi et son père, furieux la fait crucifier .
Une autre légende veut que la jeune fille soit l’objet, durant une guerre, d’une tentative de viol par des soldats ivres. Pour se défendre, elle invoque la protection divine. Immédiatement une forte barbe lui recouvre le visage, ce qui met en fuite les soldats. Le nom de Wilgeforte, c’est-à-dire la « vierge forte », viendrait de ces faits.
Ces légendes permettent sans doute de se rassurer en évacuant l'hypothèse d'une pilosité morbide...
 
* Voir aussi notre article dans Le Républicain du 27/11/14.

 

*29/11/14 : GOMETZ LA VILLE : la soirée "Contes dans l'esprit de Noël" de l'association ANIMUSIC .

Comme dans les veillées d'autrefois.
 
« Il s'agit, comme dans les veillées au coin du feu d'autrefois , de se conter des histoires , sans chichis » avait déclaré d'emblée Geneviève Dumont . Samedi 29 novembre , au foyer rural de Gometz-la-Ville , enfants et ados de la troupe des Farfadets d'Animusic se sont succédé sur la scène. Les plus grands ont conté, et même joué, des histoires en rapport avec Noël. Les petits, qui étaient un peu le public des contes , ont aussi entonné deux chants de Noël accompagnés à la flûte par Philippe Dumont. Des adultes sont aussi intervenus : Madeleine qui a dit un conte de sa façon, et Catherine qui a lu deux textes d'Elda Van Kerssenbrock, poétesse de Limours; Philippe, lui, a revisité à sa façon l'histoire du petit Poucet. A la clé, un goûter était offert par Animusic.

*Voir aussi notre article dans LE REPUBLICAIN du

                                                          DES IMAGES.
 
 
Geneviève Dumont , l'animatrice des Farfadets, présente la soirée.
 
 
Les préados s'y mettent.
 
 
Les ados content , les petits sont leur premier public.
 
 
Un petit air de flûte, avec Philippe Dumont.
 
 
Les petits chantent, accompagnés à la flûte par Philippe Dumont.
 
 
Catherine a lu deux textes d'Elda Van Kerssenbrock, poétesse de Limours.

 
Un conte de Noël , avec les rois mages.
 
 
 
Madeleine  a dit un conte de sa façon.
 
 
Philippe Dumont conteur.
  
*Sur Geneviève Dumont , voir notre article : 
 A plus de 80 ans , une passion intacte! Portrait d'une animatrice.http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2012/04/portrait-genevieve-dumont-80-ans-une.html
 
 
* 6/12/14 : Gometz la Ville : soirée musicale au profit du téléthon , avec l'ensemble musical AFREUBO.
Samedi 6 décembre, la mairie de Gometz la Ville a organisé dans l'église St Germain un concert , avec le concours de l'Afreubo (Association Filharmonique des Résidents et Etudiants des Ulis,de Bures et d'Orsay) . Cette formation, fondée en 1966 par 14 étudiants d'Orsay, compte maintenant une centaine de musiciens de tous âges. Il ont interprété dans la bonne humeur (leur marque de fabrique) des musiques de dessins animés et de films , en présentant au fil de la soirée les instruments qu'ils utilisent, et dont la variété étonne. Des dons au profit du téléthon ont été recueillis grâce à un petit stand installé à l'extérieur.
                                                           DES IMAGES :

 
Edwige Huot-Marchand, maire-adjointe à la Culture, a présenté la soirée.
 
 
L'orchestre jouait avec entrain sous la direction de Victor Balédent.
 
 
Le jeune chef d'orchestre a également présenté les instruments au fil de la soirée.
 
 
Flûtistes.

 
Trombones.

 
Flûte de Pan.

 
Le plus gros instrument de l'orchestre!

*Voir aussi notre article dans LE REPUBLICAIN du 10/12/14.
 
 
LES AFREUBOS AUX VOEUX DU MAIRE DE GOMETZ (17/1/14) :
 
Une délégation de ce groupe plein de fantaisie était au foyer rural en préambule à la cérémonie des vœux de Bernard Jacquemard , le maire de Gometz-la-Ville: ils s'étaient couverts le chef de drôles de chapeaux! A part cela ils ont été brillants une fois de plus.
Ni affreux, ni spécialement beaux les afreubos, simplement BONS!
 


 
 
 * FIERS D'ETRE HOCKEYEURS !
 
Lors d'une portes ouvertes au gymnase intercommunal de Briis-sous-Forges , les petits hockeyeurs du club du trèfle de Fontenay-les-Briis ont pu montrer leur savoir-faire à leurs parents et à leurs copains. Et certains sont déjà parvenus à un haut niveau!
 
Officiellement fondé en 2008 , le hockey club du Trèfle de Fontenay-les-Briis compte 5O adhérents âgés de 7 à 55 ans.Samedi 20 décembre, il proposait une opération Portes ouvertes au gymnase intercommunal de Briis sous Forges. « Le mot d'ordre était « amène ta famille, amène tes copains » explique Nicky Schmidt , responsable du club. « Peut-être cela amènera-t-il à terme des adhésions nouvelles » ajoute -t-elle «  Mais l'essentiel est la fierté qu'ont nos jeunes à montrer le sport à leurs amis ».Des matches parents contre enfants , ou faisant participer les copains, se sont succédé.
 
 
Après une rencontre amicale parents-enfants.
 
 Le club a la satisfaction de voir pour la première fois un de leurs garçons, Dorian, accepté dans l'équipe régionale d'Ile-de-France ; il en est de même pour deux filles :« mais cela, ce n'est pas nouveau » indique Nicky . Ils ont donc défendu la région à Chartres fin décembre.
                                                                        
 
Dorian est devenu champion de France, Emily et Julie vice-championnes.
 
Et ils se sont fort bien défendus : l'équipe d'Ile-de France, où était Dorian, est devenue championne de France pour la première fois depuis 9 ans; et l'équipe des filles a terminé 2e derrière le Nord-Pas de Calais!
Fiers, oui, ils ont de quoi l'être, les entraîneurs comme les élèves!
L'espoir du club ? Parvenir en finale des championnats de France des clubs des moins de 14 ans filles en février prochain.
JMS
*Voir aussi notre article dans LE REPUBLICAIN du 24/12/14

* Exposition à la MJC de Palaiseau organisée par le club photo.


Regards croisés sur LE PRIX DE DIANE, une course hippique de Chantilly.

Chaque année, le club photo de la MJC de Palaiseau organise une sortie de ses membres. Le 15 juin dernier, le choix s'était porté sur Chantilly : on assisterait au prix de Diane. Déguisements ad hoc recommandés. Le résultat photographique de cette virée a été présenté dans deux salles de la MJC du
 
 
Autour d'Olivier Corson (3e en partant de la gauche) , quelques auteurs des photographies présentées.
 
 6 au 31 janvier. Une trentaine des 70 membres que compte le club y présentait ses clichés, à 80°/° numériques, mais l'argentique gardait sa place. « La consigne était ... qu'il n'y avait pas de consigne », a expliqué Olivier Corson,l'animateur du club. « Chacun était libre d'avoir son propre regard sur
 
 
l'événement, en fonction de sa propre sensibilité ». La conséquence : une grande variété dans les sujets, les formats, les cadrages, le traitement des images. Mais l'ensemble reflète assez bien les diverses facettes de l'événement. De belles images à voir sans faute.
 
NB: le club photo dispose de plusieurs lieux simultanés pour des expositions notamment de certains de ses membres à Palaiseau , voici ce qu'on peut y voir actuellement:

Pierrette Liscia
Un long parcours qui s'annonce

Lieu: Espace 181
                       
Jean Luc Bailleul
Lumières bretonnes

Lieu: Médiathèque George Sand
                                              
Cécile Martin
Cross Country

Lieu: Médiathèque George Sand
                       
Jean-Claude Etelain
Un voyage

Lieu: Médiathèque George Sand
                       
José Batista
Dans les Alpes
Lieu: Cinépal
Juliette Berny
Watching You
Lieu: MJC Palaiseau

* Pour en savoir plus sur le club photo, voir leur site: www.photoclubpalaiseau.free.fr
 
*Voir aussi notre article dans LE REPUBLICAIN du jeudi 15 janvier.
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