correspondant agoravox

dimanche 16 décembre 2012

QUAND LE CARMEL OUVRE SES PORTES ...

             Une journée de rencontre et de partage au carmel de Frileuse (Essonne).

 Le Carmel de Frileuse cet automne a ouvert ses portes pour fêter les 75 ans de l' existence de la Communauté, dont 46 passés dans les locaux de Frileuse, hameau dépendant de Briis sous Forges. Le Carmel ne compte plus actuellement que 17 moniales, dont 1 novice.

  Dans la chapelle, sœur Céline a animé un « partage sur la vie de Carmel » avec les visiteurs : diverses questions ont été soulevées , telles que les atouts et les inconvénients de la vie en communauté , aussi bien au quotidien que dans la « recherche de Dieu » , ou encore la « monotonie » supposée de la vie en carmel. « Dans notre régularité, pas de monotonie », pour Sœur Céline , qui y trouve paradoxalement « une liberté d’esprit ».

  Etaient ouverts à la visite : l’imprimerie, qui contribue à la subsistance du Carmel, les beaux jardins fleuris, les « ermitages », sorte de studios installés au fond du parc où les religieuses une fois par an, à tour de rôle, se retirent quinze jours seules ; un montage video sur la vie au Carmel était visible dans le pavillon d'accueil.

 Une journée de partage recueillie et sereine.

JMS.

Nous connaissons bien cette communauté,qui avait fait l'objet d'un reportage approfondi dans la Blogazette, à lire ou à relire sur: http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2011/08/elles-sont-religieuses-et-imprimeurs.html

Voir aussi notre reportage sur la "Journée Portes ouvertes" dans Le Républicain du 20/9/12. 
                      
                   Découverte du Carmel en images:

L'entrée du Carmel (à gauche).
A droite, un joli pavillon ,dépendance de l'ancien château du domaine aujourd'hui disparu.

Le pavillon d'accueil.

L'imprimerie , qui fournit des ressources appréciables au Carmel.

Visite de l'imprimerie.Matériel moderne et plus ancien.

Cette soeur est une des rares personnes à savoir faire fonctionner cette machine très ancienne.

La petite église, récente, fait la fierté de la communauté.
La population est invitée à venir s'y recueillir.

Les bâtiments du Carmel vus du jardin adjacent.

Aujourd'hui ,exceptionnellement, les visiteurs ont accès au  vaste jardin fleuri qui se trouve au fond de la propriété (élément de l'ancien parc du château de Frileuse).

Et voici,plus loin, un premier "ermitage"...  Paix et harmonie en ce lieu!

Un intérieur simple,voire austère, mais fonctionnel.

Charme du cadre naturel.

Un coin de prière.

Décor fleuri.

Devant cet ermitage, plus vaste, le contact s'établit entre visiteurs et carmélites.
A l'arrière-plan, les arbres de l'ancien parc du château.



Moments de rencontre et d'échanges...

Cet ermitage est joliment orné par la végétation.

Ici une sorte de rocaille.Peut-être un vestige de l'ancien parc du château?

A l'extrémité du domaine, un vieux mur superbement coloré par le lierre.

Si on s'attardait dans le jardin?








Les soeurs aiment les fleurs apparemment.
Les papillons aussi d'ailleurs!
 Ainsi à une vie austère s'ajoute  la possibilité d'admirer la beauté de la Création...

Lorsqu'on sort du Carmel ,on aperçoit,de l'autre côté de la rue, au delà des arbres,
une jolie tourelle.
C'est vraisemblablement le pigeonnier de l'ancienne ferme du château .

L'ancienne ferme du château ,de même style que le pavillon situé à côté de l'entrée du Carmel.
Elle n'appartient plus au Carmel.Elle a été transformée en lotissements.

















vendredi 14 décembre 2012

Le domaine du château d'Angervilliers: vers la renaissance d' un site marqué par la tragédie ?


Un site pathétique.

8 décembre 2012, 10h du matin : un petit groupe de curieux , sous la houlette d’Alban Damars, enfant du pays et conseiller municipal, quinquagénaire passionné par le patrimoine local, s’engageait dans les allées couvertes d’un épais tapis de feuilles mortes du domaine du ou des château(x) d’Angervilliers exceptionnellement ouvert au public. La municipalité avait eu l’idée d’organiser une « Randonnée pour le téléthon » dans l’immense parc de 50 hectares. Une occasion à ne pas manquer pour découvrir enfin ce mystérieux domaine tenu comme à l’écart du monde !

Visite intéressante : on découvrit par exemple le système d’adduction d’eau , assez complexe, du site ; mais visite bien triste aussi, car au fil de la promenade, ce ne fut qu’une succession de ruines pathétiques : celle d’une ancienne pergola, deux ou trois colonnes tronquées perdues au milieu d’un groupe d’arbustes –car la nature a repris ses droits depuis longtemps dans le domaine ; d’autres colonnes encore, celles d’un ancien temple gréco-romain situé à l’extrémité d’un « grand canal » cerné désormais par les bois ; ruines de l’ancienne maison du gardien, plus loin ; au delà encore , s’offre aux yeux du promeneur la grande  carcasse blessée du « manoir » , construit au début du XXe siècle , et déjà en bien triste état : c’est le fruit de l’œuvre du temps, mais aussi des pillages ! Navrante cerise sur ce poignant gâteau : le "château rose", plus ancien –il date de 1815- enfoui dans la végétation, et comme ses communs, dans un état de délabrement tel qu’on évite d’en approcher !

8 décembre 2012 :devant le "manoir", grande carcasse blessée...
                                                                                                           
 Seuls encore à peu près debout sur le site : la ferme-poulailler, où le dernier propriétaire se réfugiait encore lorsqu’il venait en week-end, et la ferme du Marchais , qui exploitait autrefois, avec la ferme de la Tuilerie (cachée par les arbres) les 120 hectares appartenant aux châtelains.

La raison ? Depuis le décès , durant la dernière guerre, des propriétaires d’alors, M.et Mme Weisweiller, le domaine est resté quasiment à l’abandon.

Jusqu’aux abords du XIX e siècle : les grandes heures du domaine .

Un premier château a dû être construit au XIVe siècle : il était la résidence d’Elisabeh d’Angervilliers, dame de Fleury-en-Beauce. Sa plus illustre propriétaire fut , à partir de 1555 , rien moins qu’Anne de Pisseleu , duchesse d’Etampes , la maîtresse de françois 1er !
Après 1600 , divers propriétaires se succédèrent , dont Charles-Prosper Bouin, ministre de la guerre de Louis XV.
Entre temps , au XVII e siècle, un second château avait été construit , dont il reste encore quelques communs.
On a quelque mal à imaginer , en voyant l’ état aujourd’hui de la propriété, le grand parc à la française dû à LE NOTRE qui l’entourait, et ses superbes pièces d’eau , alimentées par des aqueducs souterrains (qui subsistent d’ailleurs).

Quand la Nature reprend ses droits:
une vue du grand canal en 2012...

Juste avant la révolution, le propriétaire s’appelait Jean-Louis JULIEN. Il émigra en 1792, et ses biens faillirent être vendus comme Biens Nationaux ; et là , premier épisode tragique qui marqua le site : Jean-Louis JULIEN revint précipitamment dans sa propriété et se suicida sur la pièce d’eau.
Finalement, ses filles en héritèrent, dont Madame de Catelan , une amie de Madame Récamier ; avant 1808, il semble qu’elle ait reçu à Angervilliers sa célèbre amie, ainsi que les proches de celle-ci : Benjamin Constant, Madame de Stael , ou encore Chateaubriand.

Transformations et nouveaux drames.

En 1815 , donc , le « château rose » se substitue dans la propriété à l’édifice du XVIIe rasé ; puis au XXe siècle s’y ajoute le « Manoir », de style anglo-normand ,construit à l’emplacement du château  ancien disparu. Voilà donc le domaine avec deux châteaux , qui vont péricliter de concert après la dernière guerre.

Un fait divers tragique se produit dans la propriété entre temps, en janvier 1873 : les époux TUPIN furent assassinés dans la ferme-poulailler qu’ils habitaient. Victimes d’un crime crapuleux , ils sont décédés se tenant la main.

Dernier drame , et aux conséquences durables, dans les années 40 : M.Weisweller, le propriétaire d’origine israelite , se suicide à l’arrivée des allemands ; son épouse , elle , mourut dans les camps. Quand le baron de Gainsbourg rachète le domaine, il est déjà en piteux état ; son dernier propriétaire, M.Leven , des Eaux Perrier, le laisse à l’abandon. Il loge, comme nous l’avons dit, dans la ferme-poulailler quand il vient en week-end.

Retour progressif à la vie ?

Dès 1983 , la municipalité d’Angervilliers rachète et rénove une partie des communs , l’ancienne orangerie ou pressoir en forme de H, datant de 1682 notamment ,qui devient salle polyvalente et mairie. Se constitue alors, avec le superbe colombier du XIXe , devenu bibliothèque municipale , le puits de 1877 , et leur entourage, les communs de l’ancien château , à quoi s’ajoute l’église voisine, un bel ensemble architectural qui valorise le centre du village.


        La mairie, en 1983, s'était déjà installée dans l'ancien bâtiment de l'orangerie rénové (XVIIes).

 Et puis voici que les choses bougent de façon plus décisive : une SCI s’est constituée, la Société d’Aménagement du Domaine d’Angervilliers. Certes, un programme immobilier est prévu , mais il ne sera développé qu’en marge du parc , le long de la D 838 (route de Dourdan) : « Cela ne prendra qu’1/4 de la superficie du parc » explique Alban Damars . « De plus , la société s’est engagée à construire sur une des deux parcelles des maisons de plein pied pour des seniors valides. ». Pour l’essentiel, le parc sera préservé. De plus la société s’est engagée à restaurer les communs du « château rose », en face de la mairie. Le manoir doit être réhabilité, ou réaménagé ; en revanche le « château rose », en trop mauvais état, sera rasé.

Une nouvelle ère s’annonce donc pour le domaine d’Angervilliers.

La vie va peut-être enfin reprendre ses droits.

JMS

Article rédigé pour la Blogazette des Ulis et du Hurepoix.

                                                    HIER ET AUJOURD'HUI : 

                                                    LE MANOIR  (début 20e):


décembre 2012. Il pourra peut-être être réaménagé.

carte postale ancienne.


Le CHATEAU ROSE (1815) :
Aujourd'hui: très délabré et enfoui dans la végétation.

du temps de sa splendeur...

          A venir: toutes les images du domaine sur le site : www.jmsattohurepoix.blogspot.com  


jeudi 13 décembre 2012

L’exposition « Le chemin des Huguenots » au château du Marais fait surgir du passé une communauté oubliée!

Dominique Cantryn, ancien professeur d’histoire , apporte  les preuves de l’existence méconnue d’une communauté protestante dans les campagnes du Hurepoix au XVIe et XVIIe siècles..

Un lieu chargé d’histoire :

L’automobiliste empruntant la route menant de Dourdan à Rochefort en Yvelines, ne remarquera sans doute pas la présence, sur sa droite, à l’approche de Longvilliers et du péage de Saint-Arnoult, du joli château du Plessis aux fines tourelles trop parfaitement dissimulé par le feuillage abondant des arbres de son parc … Il aura alors manqué , outre une émotion « architecturale », un lieu marqué par un épisode et surtout par un personnage important de notre Histoire de France , qui hérita du château en 1559 : Philippe du Plessis-Mornay.
                                                             
 Le château du Plessis-Mornay.

Protestant, compagnon d’armes valeureux du futur Henri IV, puis son conseiller lorsque celui-ci accède au pouvoir, écrivain, théologien (on le surnomma le « pape des protestants »), il joue un rôle de premier plan à l’époque, notamment dans la rédaction de l’Edit de Nantes, qui permet un temps aux huguenots d’exercer leur culte.

Pas de protestants en Hurepoix ?

Jean Jacquard, titulaire d’une chaire d’histoire à Paris IV , et auteur d’une thèse intitulée « Des guerres de religion à la Fronde en Hurepoix » y affirme l’absence d’une communauté protestante dans la région. La présence sur place de quelques grands nobles huguenots n’aurait eu qu’une influence négligeable sur la population des campagnes..

En 2009, Dominique Cantryn, ancien professeur d’histoire depuis peu à la retraite, apprend que sa famille est originaire du territoire de Longvilliers (Yvelines), qui inclut le hameau du Plessis, et se lance dans des recherches généalogiques en consultant les registres paroissiaux  conservés aux archives départementales de Saint-Quentin en Yvelines..

Et puis elle commence à se poser des questions: comment est-il possible, se dit-elle, qu’il n’y ait pas eu de communauté protestante dans ce coin de France où « le pape des protestants » a eu un temps sa demeure ?

Philippe du Plessis-Mornay
le "pape des protestants"
Son hypothèse en tête , elle se plonge plus avant dans les dits registres, et n’a pas de mal à « dénicher » un nombre important d' « abjurations ». Si abjuration il y a, se dit logiquement notre Sherlock Holmes du passé, c’est bien que des protestants vivaient là, et en nombre apparemment !

Une communauté sortie de l’oubli.

En étudiant aussi, dans les registres, les actes de vente ou encore les contrats de mariage, qui permettent de saisir les ramifications familiales, en prenant comme indices les prénoms bibliques, elle parvient à identifier 40 familles protestantes, soit 150 à 200 personnes tant dans les hameaux de Longvilliers (Le Plessis, Bouc Etourdi…) que dans des localités proches comme Dourdan, Saint-Arnoult, Sermaise ou Orcemont : des gentilhommes, des marchands, des vignerons et beaucoup d’ouvriers en soie notamment. Une communauté qui semble-t-il vivait à l’origine en bonne intelligence avec les catholiques.
Les panneaux d’exposition présents dans l’orangerie du Marais produisent les documents concrets faisant preuve.

Ses recherches lui permettent aussi de déterminer qu’un culte protestant fut établi au Plessis par Philippe de Mornay et son épouse Charlotte Arbalesque en 1601, conformément aux dispositions de l’Edit de Nantes ; elle a pu établir qu’un temple fut construit dans l’enceinte du domaine, et elle a pu retrouver les noms des ministres du culte qui y officiaient.

A gauche du château  du Plessis part un chemin qui mène à Bandeville , qu’empruntaient sans doute les croyants pour venir au temple : c’est celui qu’on appelle le « chemin des huguenots ».

Le temps des persécutions.

Les panneaux d’exposition du Marais présentent aussi des documents attestant de la répression du culte protestant dans la région (300 arrêts prononcés entre 1659 et 1689), comme ce paiement de ceux qui avaient démoli le temple du Plessis dans les archives de l’Hotel Dieu de Dourdan, ou ces écrits consignant des abjurations collectives, surtout de femmes et d’enfants.

Dominique Cantryn pousse encore plus loin son enquête, notamment en consultant les archives de la Bibliothèque Protestante, rue des Saints-Pères à Paris,ou des archives anglaises : elle retrouve en Angleterre, à Canterbury précisément, les noms de famille de notre petit coin du Hurepoix : les noms de ceux qui avaient choisi l’exil ; ils faisaient partie des 250 000 protestants émigrés en 1686. D’autres avaient fui en Afrique du sud via la Hollande : un certain Charles Marais, propriétaire de la ferme du Plessis Marle, s’est fait appeler « Seigneur du Plessis » : il descendait en fait d’une famille de vigneron du Hurepoix.

Dominique Cantryn devant son exposition du Marais.

Notre chercheuse produit aussi plusieurs indices révélant qu’une communauté protestante clandestine a perduré dans la région.

A propos de la Noblesse…

Dans un second temps, Domique Cantryn s’intéresse à la présence dans la région de la noblesse protestante ; ses sources, outre la Bibliothèque protestante, les archives départementales de Saint Quentin en Yvelines, ou encore les Mémoires de Charlotte Arbalesque,dame de Mornay, ou celles  d’Agrippa d’Aubigné. Elle s’aperçoit alors que le réseau « réformé » dans cette catégorie sociale  est plutôt dense dans la région. Outre Philippe de Mornay et son épouse Charlotte Arbalesque au Plessis (Longvilliers), mentionnons la famille Hurault, seigneurs du Marais ; Dourdan, dont le château est acquis en 1605 par Sully (son épouse est de plus la nièce de Charlotte Arbalesque), et dont Philippe Hurault sera le gouverneur jusqu'en 1620 ; Rambouillet, fief de François d’Angennes ami de Philippe de Mornay et compagnon d’Henri IV ; à Sermaise, ou encore La Norville, la noblesse est protestante et organise le culte…

Un panneau sur ce sujet , ajouté en 2012, répertorie précisément les membres de ces familles nobles.

Une recherche passionnante.

Vraiment passionnante, la démarche de chercheuse de Dominique Cantryn , qui , tirant de plus en plus le fil précieux qui l’amène de découverte en découverte, amasse une moisson d’indices très convaincants. Passionnante aussi, commentée par elle, la découverte de son exposition, organisée dans l’orangerie du Marais grâce à la bienveillance d’Anna de Bagneux, propriétaire du château : c’est une expérience que nous recommandons chaudement !
         Il y a quelque chose d’émouvant aussi de voir émerger de l’oubli où les avait sans doute plongés l’intolérance religieuse tous ces noms, tous ces êtres …


Le fameux "chemin des Huguenots" au Plessis-Mornay (affiche de l'exposition du Marais).

Dominique Cantryn a aussi déposé plusieurs communications concernant ces recherches à la Bibliothèque protestante, en Angleterre , et même au musée huguenot en Afrique du sud ! Elle fait des conférences sur le sujet ( à Etampes par exemple) et vient de publier un article dans l'organe de la  la Société historique de Rochefort-en-Yvelines…);elle a aussi présenté son travail sur France-Culture dans le cadre d’une émission proposée par le Comité des Amitiés Protestantes.

Cette exposition est visible dans l'orangerie du château du Marais.

JMS

Un article réalisé pour la Blogazette des Ulis et du Hurepoix.


vendredi 7 décembre 2012

"L'aquarelle, c'est magique!":l'exposition de Violette VERGELY à Bures-sur-Yvette.


      Violette Vergely  a exposé 43 aquarelles au Centre culturel Marcel Pagnol
                            de Bures-sur-Yvette du 4 au 16 décembre 2012.

   Depuis 1998 , Violette Vergely a multiplié les expositions et collectionné un nombre impressionnant de récompenses pour ses réalisations , essentiellement des aquarelles et quelques pastels. Du 4 au 16 décembre , elle a présenté dans le hall du centre culturel Marcel Pagnol de Bures-sur-Yvette 43 superbes aquarelles , dont une dizaine exposées pour la première fois , magnifiquement mises en valeur ici par un jeu d’éclairage performant. Les teintes sont douces, on est séduit par les effets de flou poétique , de contours estompés ,que permet particulièrement cette technique picturale, et impressionné par la maîtrise de l’artiste . Son thème de prédilection, la Nature : fleurs, paysages, animaux dominent, ce qui n’exclut pas la représentation humaine. « Je travaille à partir de photographies , qui ne sont que des supports visuels dont j’intègre les éléments dans une représentation libre et personnelle », explique-t-elle.

      Présente sur place certains jours,Violette Vergely  a volontiers commenté ses oeuvres...

Un itinéraire autodidacte.

  Violette Vergely , de formation scientifique, ne s’est consacrée à plein temps à son art que tardivement. Après dix années passées dans l’univers de la recherche pharmaceutique, et six à enseigner la biologie , elle décide de se consacrer à ce goût qu’elle a depuis l’enfance de « créer du beau » avec du papier et des couleurs. En marge de ses activités professionnelles, elle commence à prendre des cours auprès de grands maîtres, à Dijon puis dans la région parisienne . Elle se forme à toutes les techniques , mais c’est finalement à l’aquarelle , cet art de peindre sur un support mouillé, qu’elle décide de se consacrer principalement. Elle en fait bientôt son unique activité , en tant que créateur , mais aussi comme professeur : elle fait en effet partager sa passion depuis une vingtaine d’années à de nombreux élèves dans le cadre d’ateliers à Villebon , Gometz-la-Ville ou Porto Vecchio.

« Un art magique ».

  Pourquoi cette prédilection pour l’aquarelle , un art exigeant ?En effet, on dispose d’une petite heure pour mettre en place l’essentiel avant que le support ne sèche , même si on peut ajouter des motifs au pinceau a posteriori . « Dans l’aquarelle, le pinceau ne joue pas seul, il faut orchestrer aussi le mouvement de l’eau sur le papier, maîtriser le ballet incessant des pigments » confie-t-elle. Ceci peut réserver des surprises, et le résultat final comporte une grande part d’imprévu , par rapport au projet initial… « Il m’arrive d’avoir des moments de mécontentement, et puis, au détour d’un coup de pinceau, surgit une jolie surprise. C’est cela la magie de l’aquarelle. Cette émotion, seule l’aquarelle me la procure ! » s’enthousiasme– t- elle.

Un petit coup de coeur pour ces jolis poissons...

Le résultat est séduisant et à découvrir sans faute en tous cas.

D’autres expositions sont déjà prévues : en mars à Plaisir-en-Yvelines avec le sculpteur Jean-Pierre Michaud, et du 2 au 27 avril à Jouy-en-Josas.

Qu’on se le dise !

On peut aussi visiter le site internet de l’artiste : www.violettevergely.odexpo.com; si vous êtes intéressé(e) par une aquarelle,vous pouvez aussi la joindre  par mail : pvergely@club-internet.fr   

JMS.
Un article réalisé pour la Blogazette.

                         DAVANTAGE D'OEUVRES...

Des coquelicots délicieusement vaporeux...

Effet de fondu dans ce délicat paysage...

D'autres fleurs , plus "dessinées" celles- ci.

Belle "marine".

Marais...bel effet de fondu encore...

un délicat voilier, finement dessiné...

Que dire de ce somptueux chat ,qui semble émerger de la matière?

Le lac des Cygnes...totalement onirique pour une fois...

                                                                   Etang de Saclay... au soleil couchant.

                  
           Découvrez d'autres artistes de notre région :

- Valérie Belmokhtar  , artiste (peinture et gravure) , et ses "doux rêves":
Voir: http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2014/06/sweet-dreams-les-doux-reves-de-valerie.html

- Henriette Adriensence , peintre et aquarelliste a exposé de nouveau à Orsay:
Voir : http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2014/05/henriette-adriensence-peintre-et.html

- Jacky Bluteau , un excellent peintre à Pecqueuse :
http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2011/05/un-excellent-peintre-pecqueuse-jacky.html

- GARO , peintre internationalement reconnu:
http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2012/06/une-visite-de-lexposition-garo-la-ferme.html