correspondant agoravox

vendredi 30 septembre 2016

LA LETTRE D'INFORMATION DE LA BLOGAZETTE N° 35 - OCTOBRE 2016. SPECIAL JOURNEES DU PATRIMOINE;

Bonjour,

La BLOGAZETTE est un blog journalistique qui veut faire connaître les initiatives intéressantes

et le  patrimoine remarquable de la région du Hurepoix mais aussi, éventuellement, d'ailleurs.

Cette lettre vous avise des NOUVEAUX ARTICLES de nos blogs. Ce mois-ci, actualité oblige,

nous vous proposons un NUMERO SPECIAL sur LES JOURNEES DU PATRIMOINE 2016

en HUREPOIX et parfois ailleurs.

Vous trouverez ci-dessous des liens donnant accès aux articles correspondants, mais aussi  aux

articles  les plus consultés de nos principaux blogs. 

Bonne lecture !

Cordialement.
Le webmaster :
JM SATTONNAY.

La Blogazette , une gazette sur le Net , déjà plus de 233 000 pages visitées.
www.jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com

Si vous appréciez ce blog , aidez- nous à le faire connaître en diffusant cette lettre à vos contacts.
Si vous  ne souhaitez plus recevoir notre information, signalez le nous par mail.


* NOUVELLES BREVES DU HUREPOIX et d'AILLEURS:
                                 Nous avons sélectionné pour vous des actualités intéressantes ou insolites..

NOUVEAUX ARTICLES:

. UN ORGUE VENU D'UN CHATEAU AUTRICHIEN POUR L'EGLISE DE VAUHALLAN...

. DES POMMIERS POUR FAIRE REVENIR LES CHOUETTES.
A Janvry, si on peut organiser une fête de la pomme, on le doit aux chouettes!

. CES COMMUNES QUI RENDENT HOMMAGE A LEURS CELEBRITES.
A Gif sur Yvette, à Bièvres, à Cernay la Ville, on a rendu hommage aux célébrités qui ont séjourné et aussi travaillé sur le territoire de la commune.

. A VILLIERS LE BACLE, ON HABILLE LES ARBRES POUR L'HIVER!
Le "gang des teigneuses" a encore frappé!

. L'EXTRAVAGANT CHATEAU DE LA BARRERIE A VILLIERS LE BACLE...
Il semble surgir du fond de la vallée comme un mirage!

* POUR ACCEDER A CES ARTICLES, CLIQUER SUR:
http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2016/09/nouvelles-breves-du-hurepoix-septembre.html

           * SPECIAL JOURNEES DU PATRIMOINE:

* QUAND L'ESSONNE ETAIT UNE REGION DE VIGNES.
Savez vous que la vigne autrefois était cultivée sur le territoire de 194 communes de l'Essonne?  De nombreuses traces d'une activité viticole révolue y existent encore.

VOIR: http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2016/09/quand-lessonne-etait-une-region-de.html

* LES MAIRIES ECOLES A L'HONNEUR LORS DES JOURNEES DU PATRIMOINE.
De quand datent les mairies-écoles  de nos villages? Qui les a construites? Comment se déroulait les cours autrefois? Les animations autour des mairies écoles ont suscité un réel intérêt.

VOIR: http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2016/09/les-anciens-bus-parisiens-plate-forme.html

* LES ANCIENS BUS PARISIENS A PLATE FORME ONT FAIT LE PLEIN A PARIS LORS DES JOURNEES DU PATRIMOINE 2016.
Le témoignage de Christian Coullaud, grand passionné d'autobus devant l'Eternel.

VOIR:http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2016/09/les-anciens-bus-parisiens-plate-forme.html

* LE FORT DE VILLERAS, UN OUVRAGE MILITAIRE CACHE SUR LE PLATEAU DE SACLAY.
Pour la 2e année, les Journées du Patrimoine ont permis aux curieux de découvrir le site.

VOIR:http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2016/09/le-fort-de-villeras-un-ouvrage.html

                     
                     * PASSION PATRIMOINE:
                   les visites guidées de la Blogazette.

La suite de notre  nouvelle rubrique , qui  vous propose des visites guidées de sites patrimoniaux intéressants.

* SUR LES PAS DE RONSARD EN TOURAINE: VISITE GUIDEE DU PRIEURE SAINT COSME.
VOIR:http://jmsattovaldeloire.blogspot.com/2016/09/sur-les-pas-de-balzac-en-touraine.html

* SUR LES PAS DE BALZAC EN TOURAINE: visite guidée du château de SACHE.
VOIR:http://jmsattovaldeloire.blogspot.com/2016/09/sur-les-pas-de-balzac-en-touraine.html

* Pélerinage photographique sur les pas des peintres paysagistes de Cernay - Les Vaux de Cernay.
VOIR:http://jmsattohurepoix.blogspot.com/2016/09/pelerinage-photographique-sur-les-pas.html

* LES PAGES LES PLUS VISITEES DE NOS BLOGS:
+ La Blogazette des Ulis, blog journalistique:
http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2014/04/les-articles-de-la-blogazette-les-plus.html
+  Charmes méconnus du Hurepoix , paysages et patrimoine:
http://jmsattohurepoix.blogspot.com/2013/12/les-pages-les-plus-visitees-depuis-la.html
+ Les Ulis, pays des Merveilles? Un autre vision de cette ville nouvelle :
http://jmsatto.blogspot.com/2015/07/les-articles-les-plus-lus-du-blog-les.html
+ JMS PHOTOGRAPHIES: le meilleur de 6 années de photographie consacrées au Hurepoix et autres lieux.
http://jmsphotographies.blogspot.com/2015/12/jmsphotographies-les-articles-les-plus.html

** SPECTACLES ET EVENEMENTS A VENIR EN HUREPOIX et ailleurs:
voir:
http://jmsattoblogazettedesulis.blogspot.com/2015/09/evenements-venir-en-hurepoix.html

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mercredi 28 septembre 2016

LES ANCIENS BUS PARISIENS A PLATE FORME ONT FAIT LE PLEIN LORS DES JOURNEES DU PATRIMOINE 2016.

Christian Coullaud, grand passionné d' autobus devant l'Eternel , a participé  à l'opération organisée par la RATP à Paris pour les JEP 2016. Nous lui donnons la parole:

Malgré les craintes du public en ces temps d'insécurité, malgré les polémiques sur la pollution, les bus parisiens à plate-forme ont fait le plein lors des Journées du Patrimoine RATP des 17 et 18 septembre 2016.

L'association www.autobusdeparis.com avait mis en service ses trois plus beaux exemplaires de 1931, 34 et 37 dans un parfait état de restauration. 6000 voyageurs se sont succédé en deux jours et pas seulement des septuagénaires nostalgiques soucieux de faire revivre, l'espace de quelques heures, le charme du « bon vieux temps ».

On mesure combien ces mécaniques d'un autre âge, disparues depuis plus de 45 ans, sont définitivement associées à l'image du Paris éternel : beaucoup de photos déjà diffusées sur les cinq continents et surtout beaucoup d'émotion et de sourires.

                                               A Paris dans les années 60.

L'intergénérationnel est une notion à la mode qui vit réellement dans ces rencontres informelles : chacun y va de son anecdote et les plus jeunes, qui n'ont pas connu ces véhicules, sont heureux de les découvrir, de participer aux conversations sur la plate-forme ou, pour quelques privilégiés férus de mécanique, de faire quelques kilomètres, cheveux au vent, à côté du conducteur.

Chacun peut constater que si beaucoup de choses ont changé en 80 ans, le transport urbain reste le flux sanguin qui, depuis bientôt 200 ans, irrigue la capitale.


C'était le temps de la 4 chevaux....


A vitesse variable selon les époques, le bus est le compagnon quotidien de l'homme dans ses déplacements professionnels, ses loisirs, sur le chemin du bureau, de l'atelier ou de l'école. Des relations s'y nouent.

Le look de ces lourdes machines surprend mais n'étaient-elles pas le produit du génie humain, à la pointe du progrès technique, lorsqu'elles furent conçues ?




Et quel encouragement pour ceux qui ont restauré ces bus de voir l'intérêt qu'ils suscitent de nouveau après un si long sommeil ! Le patrimoine industriel devient, au fil des années et au-delà d'une simple émotion passéiste, un sujet de recherches universitaires, l'éveil d'une vocation pour certains jeunes, qu'il nous appartient d'entretenir.



Christian Coullaud


                     * LE TEMOIGNAGE D'UN VOYAGEUR D'UN JOUR :

Thomas C., 23 ans, étudiant à l'école des Chartes, qui n'a pas évidemment connu le

temps des autobus à plate-forme,  a été conquis par l'antique engin..
.


C'est au cours de ces deux jours exceptionnels que j'ai eu l'occasion de découvrir, il y déjà trois ans déjà, l'existence de ce patrimoine.


J'ai été surpris de voir, par hasard, déambuler ce cortège à la fois iconique et méconnu de la plupart du public, si ce n'est dans une représentation d'un Paris éternel et désormais lointain et que nombre de touristes tentent de retrouver en parcourant la capitale.


Au même titre que les airs d'accordéon, les réverbères en fonte, les fontaines Wallace, les kiosques à journaux et les colonnes Morris, les autobus parisiens sont un des symboles d'une représentation fantasmée de la France, bien que réels.


                  "un tour entre les monuments les monuments les plus réputés de Paris"


A l'exception près que ce symbole - que Paris n'a pas su maintenir - n'est visible qu'une seule fois par an, quand les double-deckers londoniens, parfois des décennies après leur mise en service, continuent leur patient labeur, entourés de la bienveillance dont l'usager quotidien peut faire preuve face à un compagnon si fidèle et vaillant dans le fil des jours.

Si l'action de la RATP et des bénévoles entièrement dévoués à maintenir un patrimoine peu connu se trouve récompensée le temps d'un week-end, cela est avant tout dû à l'occasion offerte aux curieux d'effleurer le Paris des années 30, des années 50 ou des années 60, le temps d'un tour entre les monuments les plus réputés de notre pays.

Le charme de la plate-forme, les trépidations de la caisse, la surface glacée de la moleskine frappée du logo de la RATP, les odeurs d'essence et de vieille mécanique chaude (comme on ne peut jamais en sentir dans aucun musée) font que chacun y trouve son compte, du nostalgique au petit garçon attiré par les camions.

                                        "la surface glacée de la moleskine..."

La machine donne corps au rêve, et si le rêve n'accompagne pas le passager curieux, la balle est dans le camp de la découverte d'un monde inconnu, et de la belle rencontre inopinée.

La mauvaise humeur dont la légende affuble le Parisien était abolie par ce retour à la simplicité. Prendre un de ces bus revient à se plonger dans la douceur plus ou moins fantasmée d'un monde disparu. Cette douceur, enjolivée par les souvenirs des témoins et embellie par les paroles des anciens, confère un charme indéniable à la manifestation.

Le temps d'un trajet, Paris devient un village bienveillant où chacun se rejoint dans une communauté de souvenirs ou d'impressions nouvelles.

Le provincial passionné de vieilles voitures que j'étais a non seulement découvert une capitale qu'il ne connaissait pas de la manière la plus charmante qui soit, mais a également fait connaissance de ces quelques septuagénaires nostalgiques à la passion si communicative, qui ont fait que pour rien au monde, je ne raterais cette manifestation dont on ne peut se lasser.


La ligne 58.

Il est impressionnant de constater la précision, l'érudition qui anime les passionnés, capables de reconnaître le trajet d'un de ces bus par son simple numéro, capables de mentionner la plus minime des caractéristiques techniques d'un véhicule avec une précision encyclopédique.

Si cela est connu du monde des amateurs de voitures et de motos anciennes, aucun ne peut se targuer de connaître les trajets passés de son véhicule comme ces passionnés le font; exception faite des véhicules qui ont eu la chance de traverser paisiblement leurs années de purgatoire dans le garage ou la grange familiale, et qui ont échu dans les mains du collectionneur dévoué.

En outre, si l'aspect humain a été primordial dans l'approche de ce monde exotique, notamment grâce au chauffeur de l'un de ces bus me donnant le privilège de m'asseoir à ses côtés, c'est aussi la curiosité technique qui m'a poussé à approcher ces outils d'autrefois.

Bien que ces bus aient le privilège d'avoir leurs vieux enfants pour raconter leur histoire - tandis que beaucoup de voitures sont des orphelines gardées par un passionné protecteur - il n'en reste pas moins que l'observation des mécanismes apporte son lot de surprises et de questionnements.

                                                    Mécanismes d'autrefois....

Ces autobus sont aussi le témoignage que les ingénieurs de Louis Renault nous ont laissé dans la forme muette des pièces mécaniques : témoignage d'un monde en pleine révolution industrielle, où les débuts héroïques de l'automobile n'étaient pas si lointains.

L'épaisseur des tôles, l'absence d'assistance de direction, les volants surdimensionnés, la position de conduite surélevée sont autant d'éléments qui poussent au dépaysement et à la mise en question de l'utilisation des véhicules actuels. Les gestes évidents d'aujourd'hui ne l'ont jamais été, et sont le résultat d'années d'usage, de déconvenues, de mise au point patiente.

La découverte des solutions techniques de l'époque, pour qui sait observer, nous montre à quel point la culture matérielle d'une société est faite de changements et de permanences, et ce dans le moindre de ses objets.

Chaque année, je ne me lasse pas de me rappeler à quel point les années 30, à travers ces témoignages animés, sont faites tant de modernité que de traditions séculaires.

Penser au contexte de fabrication de ces bus, c'est penser à la modernité époustouflante de la firme de Louis Renault, un innovateur que Schumpeter n'aurait pas renié. Si l'on excepte l'habitacle issu des voitures à chevaux de la Compagnie Générale des Omnibus, imaginez que ces bus, de la coulée d'acier jusqu'à à leur mise en service, n'ont bénéficié de l'expertise et du savoir-faire que d'une seule entreprise : Renault.

chassis...

Imaginez que leurs moteurs, pendant près de quarante ans, ont tenu la dragée haute dans un des trafics urbains les plus denses.

Imaginez que ces mêmes moteurs, entre autres raffinements, possèdent des pompes de refroidissement, démocratisées sur l'ensemble des véhicules seulement une dizaine d'année après la mise en service de ces derniers.

Tout cela pousse à l'admiration, et à la surprise, si l'on considère malgré tout que le moteur est encore placé là où se trouvait le cheval au temps des omnibus, et que le chauffeur fait encore office de cocher, surélevé dans son baquet de tôle exposé à tous les vents.

Pour un jeune homme de 23 ans, toutes ces choses confèrent étonnement et surprise face à ce qui fait et ne fait plus notre quotidien : des pratiques encore bien vivantes aujourd'hui qui créent le lien avec les générations précédentes, et des gestes, des modes de pensée oubliés, qu'une archéologie des transports pourrait faire revivre rien que par l'observation des mécanismes, que certains curieux et passionnés pratiquent déjà.

                                                       Plaque d'autobus.

Pour cela, et malgré le contexte de plus en plus autophobe de ces dernières années, il est légitime de louer l'accueil chaleureux du public face à ces manifestations trop rares, et pourtant dignes d'intérêt. C'est une occasion de transmettre la flamme de la passion, avec toute sa chaleur et sa lumière, tant aux générations présentes qu'à venir, pour ne pas perdre la mémoire d'un passé qui, inexorablement, s'éloigne de nous, et dont les traces les plus infimes sont les premières à disparaître.



Thomas C.

mardi 27 septembre 2016

LES MAIRIES ECOLES A L'HONNEUR LORS DES JOURNEES DU PATRIMOINE.


         DES ANIMATIONS AUTOUR DES MAIRIES-ECOLES orchestrées par le PNR.

Lors des dernières Journées du Patrimoine, dont le thème était "Patrimoine et Citoyenneté", le Parc Naturel Régional de la Vallée de Chevreuse a fédéré une action visant à mettre à l'honneur les mairies-écoles, lieux où s'est justement construit la citoyenneté depuis le XIXe siècle.. Un bon nombre des 51 communes du Parc Naturel Régional ont donc organisé autour de leur mairie-école des animations, consistant en général à reconstituer une classe d'autrefois dans un bâtiment de mairie qui le plus souvent a abandonné aujourd'hui sa fonction scolaire, en raison de l'augmentation progressive du nombre des élèves. Associations et particuliers ont été sollicités pour fournir objets scolaires  et photographies de classe  d'autrefois. Exercice de nostalgie, qui a suscité aussi la curiosité des enfants d'aujourd'hui, comme le montre ci-dessous le témoignage de Michèle Guillaume, de la toute nouvelle association Amigoville , de Gometz la Ville.


Reconstitution d'une classe dans la mairie de GOMETZ LA VILLE.


         LES CONSTRUCTIONS ONT COMMENCE AVANT LA IIIe REPUBLIQUE.

Le PNR a aussi fourni aux communes engagées dans cette action un intéressant document sur le sujet des mairies-écoles. On s'aperçoit en le lisant, par exemple, que contrairement à ce qu'on croit souvent, ce n'est pas la IIIe République qui a initié ces constructions à double vocation. C'est sous Louis Philippe que la loi Guizot de 1833 ayant institué l'obligation pour les communes de créer une école de garçons (il faudra attendre 1850 pour les filles), une autre loi en 1837 impose aux mairies d'avoir aussi une fonction d'école. D'autres mairies écoles seront édifiées sous Napoléon III. Et bien sûr lorsqu' en 1881-1882, les lois Ferry rendent l'enseignement primaire gratuit, laïque et obligatoire, tous les villages qui ne sont pas encore dotés vont l'être.

                       DES MAIRIES-ECOLES QUI ONT UN AIR DE FAMILLE.

Qui parcourt les communes du Hurepoix et s'intéresse un peu aux mairies,  est gagné très vite par l'impression  qu'elles ont  un "air de famille". Le document du PNR apporte sur ce point une confirmation. Pour réaliser les mairies-écoles, ou bien on fait appel à un architecte, lequel en construit souvent plusieurs ; ainsi les mairies de Courson, Janvry, Longvilliers, Saint Jean, Bullion.... ont été construites par le même architecte, Baurienne, de Dourdan. Ou bien on se passe d'un architecte, et on puise dans des recueils d'architecture où sont diffusés des modèles de mairies
-écoles...
La mairie de Gometz la Ville ( 1860) jouxte l'église. Elle a gardé sa structure d'autrefois, malgré l'ajout d'un vestibule vitré. La salle de classe est devenue la salle du conseil municipal. Elle a conservé un escalier intérieur intact.

L'intéressant document du PNR  énumère les plans-types pour ces constructions: le plan "en pavillon", carré ou rectangulaire, avec l'école en rez de chaussée , la salle de mairie et le logement de l'instituteur à l'étage (Clairefontaine, La Celle les Bordes...) ; le plan en profondeur, avec mairie et logement à l'avant, salle de classe à l'arrière ( Courson, Janvry, Cernay...); le plan à composition ternaire, avec mairie au centre, logement à l'étage, école de garçons et de filles de part et d'autre (Saint-Rémy les Chevreuse...).
Petite curiosité: quelques mairies de la région, rares, conservent encore leur fonction d'école: c'est le cas à Janvry par exemple.

On apprend aussi que la mairie devait s'imposer comme symbole du village face à l'église, ce qui explique qu'on l'ait souvent construite à côté de celle-ci (Gometz la Ville, Fontenay les Briis ...) ou au contraire assez loin pour créer un nouveau pôle de vie communale (Auffargis).

                         LES ENFANTS D'AUJOURD'HUI ET L'ECOLE D'HIER.

La visite de classes d'autrefois reconstituées a suscité un vif intérêt chez les enfants d'aujourd'hui.
Voici le témoignage de Michèle Guillaume, de la nouvelle association Amigoville, qui veut mettre en valeur le patrimoine de Gometz-la-Ville:

" C'est intéressant de voir comment un tel projet rencontre de sympathie et de participations ! Trois classes de l'école primaire Jean Bertin de Gometz-la-Ville sont venues avec leurs institutrices découvrir cet univers qui les a beaucoup intéressés !
Ils ont fait des exercices d’écriture sur modèle de l'époque avec les porte-plumes et l'encre violette mis à leur disposition (pour les plus grands). Les plus jeunes (grande section de maternelle) ont reproduit des dessins à partir de tampons et ont aussi tracé quelques graphismes au porte-plume.
Ils ont posé toutes sortes de questions à des anciens du village qui avaient fréquenté l'école dans les années 1930-1940 : Qui faisait le ménage de la classe ? est-ce qu'on allait à la piscine ? Y avait-il une cantine ? etc. Ils ont été surpris d'apprendre que c'étaient les élèves qui étaient chargés de balayer régulièrement la classe ; d'apporter de chez eux des bûches pour garnir le poêle lequel permettait de réchauffer la gamelle ; qu'à l'automne, les enfants devaient ramasser les feuilles des 3 tilleuls de la cour ; qu'ils venaient à pied des différents hameaux (La Vacheresse, la Folie-Rigault, des fermes alentours près du château de Belleville et autres lieux éloignés...) et faisaient ainsi plusieurs kilomètres matin et soir sans pour autant arriver en retard quel que soit le temps. Et bien sûr, qu'il n'y avait pas de piscine ! Beaucoup d'étonnements et une forte attention à tous ces récits."



La leçon de morale.

Poêle et sabots.

Une classe d'autrefois (Gometz la Ville).
CLIQUER SUR L'IMAGE POUR L'AGRANDIR.

dimanche 25 septembre 2016

SAINT-JEAN DE BEAUREGARD: LA FETE DES PLANTES D'AUTOMNE A CELEBRE LA COULEUR ROUGE.

                           
L'automne est revenu, et avec lui la Fête des plantes, du 23 au 25 septembre, dans l'écrin du parc du château. Pour cette nouvelle édition d'une manifestation qui a une fois de plus attiré de nombreux amateurs de jardinage, le beau temps aidant, surtout les deux premiers jours, il s'agissait de mettre en évidence «toute la beauté et tout l'éclat du rouge », dans ses différentes nuances. Comme toujours, un choix très grand de fleurs, de plantes, de légumes, de fruits, mais aussi de matériel de jardinage, était proposé par plus de 200 professionnels, toujours prêts à conseiller la clientèle. Conférences, signatures d'ouvrages, animations diverses, y compris pour les enfants, ont cette fois encore enrichi la manifestation. Et puis il y a eu la traditionnelle remise de prix: cette fois, c'est une caryopteris « White surprise » proposée par la société Revaplant, venue de l'Orne, qui a remporté le grand prix de Saint-Jean de Beauregard.

                                                Cliquer sur les images pour les agrandir...


Belle affluence, une fois de plus, à la Fête des plantes d'automne dans le parc du château.



Belle lumière d'une belle journée d'automne.








Célébration du rouge, dans toutes ses nuances...

Mais l'orange, ce n'est pas mal non plus...


Le château du XVIIe siècle, fabuleux décor.

La caryopteris « White surprise », grand prix de Saint Jean de Beauregard.

Autre vue.

Prix de la SNHF à un beau gingembre du Jardin de la Roche St Louis.

Prix de la Presse à l'aesculus neglecta "Autumn fire" du Jardin en marche.


Quel est le vrai? Quel est le faux?




Et l'on repart les bras chargés de plantes...





samedi 24 septembre 2016

LE FORT DE VILLERAS, un ouvrage militaire caché sur le plateau de Saclay.

Un non initié, passant sur la route qui sépare les étangs de Saclay, ne peut pas soupçonner la présence, à proximité de ceux -ci, d'un fort, tant il est dissimulé dans la verdure , même si quelques pancartes signalent l'existence d'un terrain militaire, interdit au public. C'est grâce aux Journées du Patrimoine que le site a pu  été révélé au public, plusieurs visites ces deux dernières années ayant pu y être organisées. Le fort de VILLERAS fait partie d'une ceinture de 18 forts construits autour de la capitale pour la défendre entre 1874 et 1881.La guerre de 1870 avait en effet montré la vulnérabilité de la défense de Paris. Le concepteur de ce système fut le général Adolphe Séré de Rivière (1815-1895). Le visiteur découvre un ensemble imposant, encore en partie couvert de végétation, qui s'étend


L'entrée du fort de Villeras.

sur 72 hectares. Il pouvait accueillir 770 hommes dans 59 pièces et pouvait résister à un siège de 90 jours. Il était entouré d'un fossé défendu par des casemates (ou caponnières) placées dans les angles. Au fil de la visite, on découvre aussi les casernements, le magasin à poudre (d'une capacité de 75 tonnes) soigneusement ventilé, les réservoirs d'eau  (433 m3 d'eau pouvaient être stockés), des expositions de photos et documents. Quelques inscriptions gravées par les soldats d'autrefois sont visibles. Le site a été occupé par les allemands pendant la dernière guerre, ils sont partis en faisant exploser les casernes proprement dites. En marge du site, a été installé depuis 1946  un centre d'essais de propulseurs (pour les avions).

PLUS D'IMAGES:

Le plan du fort. (Cliquer sur l'image pour l'agrandir).


Des visites sont organisées par la mairie de Saclay lors des Journées du Patrimoine.


Intérieur du fort, avec notamment les chambres des officiers de part et d'autre.

Enfilade de tunnels.

Le magasin à poudre, soigneusement ventilé par des ouvertures (en bas à gauche).

Accès aux casemates.




mercredi 14 septembre 2016

NOUVELLES BREVES DU HUREPOIX -SEPTEMBRE 2016.

* LA SOIREE HUREPOIX de LIMOURS REPORTEE.

Voici ce qu'on pouvait lire sur le site de la mairie de LIMOURS début septembre:

"Découverte du Hurepoix Promenade photographique

Jean-Maurice Sattonnay est devenu en quelques années « l’œil du Hurepoix ». Son talent reconnu est de produire une vraie poésie avec le paysage et le bâti que l’on a quotidiennement sous nos yeux. Il était temps qu’une collectivité consacre une soirée à son œuvre, il était naturel que Limours-en-Hurepoix saisisse la chance de la présenter aux Limouriens. Cet événement est aussi l’occasion de découvrir en quoi consiste le Hurepoix, notre région naturelle, dont on connaît le nom mais que l’on a tant de mal à identifier "

Ce petit entrefilet (trop) flatteur annonçait la soirée pour le 16 septembre à 20H30 à LA SCENE, la grande salle de spectacles de Limours.

Les organisateurs se sont aperçus qu'ils n'avaient pas le temps de finaliser correctement la soirée pour cette date, d'où le report. Il est question d'organiser la soirée au premier trimestre 2017.

MER ROUGE A ANGERVILLIERS

* UN ORGUE VENU D'UN CHATEAU AUTRICHIEN POUR L'EGLISE DE VAUHALLAN...

Il y a bien longtemps que l'association UN ORGUE A VAUHALLAN cherchait un orgue à tuyaux pour l'église de ce village. En effet, celle-ci n'était équipée que d'un orgue électrique de piètre qualité et hors service depuis de nombreux mois. Eh bien, ses responsables ont fini par dénicher l'orgue de leurs rêves ... dans un château autrichien! C'est là que Francis Vidil, organiste passionné et professeur au conservatoire de Versailles (il a déjà installé de tels orgues dans plusieurs communes des Yvelines), a trouvé le précieux instrument. L'orgue est actuellement en cours de
déménagement. Mais une telle pièce a un coût : un acompte a été réglé, mais il manque encore à l'association 12000 euros pour venir à bout du financement.


L'orgue à tuyaux qui va prendre place dans l'église. Il est en fait de fabrication française (orgue Delhumeau) et revient ainsi dans sa patrie d'origine

Aussi fait-elle appel au public pour compléter celui-ci: on peut faire un don ou un prêt. Si vous sentez l'âme d'un mécène, voici les coordonnées de l'association :

Association UN ORGUE A VAUHALLAN, 31 rue de l'Eglise 91430 Vauhallan – tél 0169411863
mail: orgue.a.vauhallan@sfr.fr

* GIF SUR YVETTE CELEBRE JULIETTE ADAM:

Du 6 au 28 septembre, au château du Val Fleury à Gif sur Yvette, une exposition rend hommage à  une giffoise célèbre : Juliette ADAM (1836-1936). Intitulée "Portrait d'une égérie", cette manifestation permet de cerner les différentes facettes de celle qui fut en effet une égérie du Tout Paris. Féministe engagée, confidente de Gambetta, proche amie de George Sand , éditrice, elle accueillera dans son Salon de nombreuse personnalités. Elle favorisera le succès de Maupassant, d'Anatole France, sera liée à Pierre Loti... Elle demeurera cinquante ans à Gif, dans un pavillon qu'elle avait fait édifier sur le site de l'ancienne abbaye, où elle organisait des fêtes pour le Tout Paris.
Documents d’archives, portraits, photographies et objets personnels , ainsi que des costumes d'époque sont présentés dans cette exposition ;' un reportage photographique sur l'abbaye de Gif complète l'ensemble.

L'affiche de l'exposition.


*HOMMAGE AU PEINTRE ODILON REDON A BIEVRES pour le centenaire de sa mort:

Le peintre symboliste Odilon Redon (1840-1916) a beaucoup vécu à Bièvres dans les 20 dernières années de sa vie, et particulièrement à partir de 1909 quand il hérita de la "villa Juliette", propriété de sa tante Juliette Dodu. A cette époque, il passait le printemps et l'été dans cette propriété. Il peignait dans un "retiro" au fond du jardin. Il est aussi enterré avec sa femme et son fils
                                                                      Odilon Redon
dans le cimetière local. C'est pourquoi un hommage lui a été rendu 
par la commune lors les Journées du Patrimoine, à l'occasion du 100e anniversaire de sa mort, samedi 17 septembre. Le matin, une "promenade musicale" dans l'univers très particulier de l'artiste, précurseur du surréalisme, a été organisée. Claire Guha, la conférencière, en s'appuyant sur une projection de tableaux, a

La villa Juliette à Bièvres.
donné au public des  clés pour comprendre une œuvre parfois déroutante. Cette projection était accompagnée musicalement par la pianiste Hortense de Gournay.Une exposition, dans une salle du centre Ratel , présentait la vie et l'œuvre de l'artiste, et une promenade guidée sur les lieux de la commune habités ou fréquentés par lui a été proposée.

Un univers particulier: ORPHEE, par Odilon Redon.
Une tête encastrée dans une lyre, sur fond de paysage flou...

BOULEAUX à BIEVRES.
Seule représentation de Bièvres dans son œuvre.

NB: L'exposition sera visible:
-à la maison Récamier place de l'église du 4 au 28 octobre (tél 0169353492)
à la médiathèque de Bièvres du 8 novembre au 31 décembre 2016
(Le mardi de 16h à 18h, le mercredi de 11h à 18h, le vendredi de 14h à 18h et le samedi de
10h à 17h.)





* CERNAY REND HOMMAGE A SES PEINTRES PAYSAGISTES.
Lors des Journées du Patrimoine, Cernay a vécu à l'heure des peintres paysagistes qui au XIXe siècle ont constitué dans le village et les environs une colonie d'artistes aussi fameuse en son temps que celle de Barbizon (voir notre article sur: http://jmsattohurepoix.blogspot.com/2016/07/sur-les-pas-des-peintres-de-cernay.html ).La mairie a ouvert au public la collection de tableaux de ces peintres dont elle dispose, des balades "Sur les pas des peintres paysagistes de l'école de Cernay" ont

Léon Germain Pelouse :dans le bois de Cernay.

été organisées par des guides du Parc Naturel de la Vallée de Chevreuse, avec le concours de l'association des peintres  de la même vallée. Enfin le tout nouveau musée (une merveille) installé dans le petit Moulin des Vaux comporte au 1er étage un espace consacré à ces peintres ; on peut notamment y voir une jolie video de 10 minutes sur le sujet.


Sur les pas des peintres paysagistes avec les guides du Parc Naturel de la Vallée de Chevreuse


* La salle de la mairie où sont accrochés les tableaux est ouverte aux groupes sur demande.
Renseignements : 01 34 85 21 35
Le musée du petit Moulin est ouvert le mercredi, le samedi et le dimanche. Renseignements au 0130887086.

*DES POMMIERS POUR FAIRE REVENIR LES CHOUETTES.
A Janvry, petit village de l'Essonne, on organise une fête de la Pomme chaque automne depuis 26 ans. La veille du grand jour, les enfants des écoles vont cueillir les pommes, et le jour dit, enfants, parents et parfois grands parents s'affairent dans la cour de la "petite Ferme" : des petits nettoient les pommes, qui sont ensuite broyées par un autre groupe dans un antique grugeoir, puis pressées par un troisième dans un non moins antique pressoir. Le jus obtenu est mis en bouteilles, qui sont transportées avec les enfants dans le fameux" petit train de Janvry" pour être vendues par eux dans le village, au profit de la caisse des écoles.

                                                                 Chouette chevêche.

Mais d'où vient le culte local de ce fruit ? « Il y a 25 ans, il n'existait plus un pommier à Janvry » explique le maire Christian Schoettl. En effet, autrefois, les pommiers fournissaient de quoi produire du cidre pour les ouvriers agricoles. Comme les ouvriers agricoles ont disparu, on a supprimé les pommiers sur le territoire de la commune. "Un jour, raconte Christian Schoettl, on est venu me proposer de réinstaller une chouette dans le clocher. A quoi bon le faire, ai-je objecté, si elle n'a rien à manger? C'est de là qu'est venue l'idée de replanter des pommiers, pour attirer oiseaux, mulots, tout ce qui peut consommer des pommes et servir de proie à cet oiseau ... Résultat : il y a des chouettes partout aujourd'hui à Janvry!".

Le pressage des pommes lors de la fête de la Pomme.

De ce fait, la récolte est abondante chaque automne, d'où l'idée de créer une fête de la Pomme , façon aussi d'impliquer les enfants dans un événement de la commune. A Janvry, d'ailleurs, on plante un pommier à chaque nouvelle naissance d'enfant.

* UN FORT MILITAIRE CACHE SUR LE PLATEAU DE SACLAY:
Un non initié, passant sur la route qui sépare les étangs de Saclay, ne peut pas soupçonner la présence, à proximité de ceux -ci, d'un fort, tant il est dissimulé dans la verdure , même si quelques pancartes signalent l'existence d'un terrain militaire, interdit au public. C'est grâce aux Journées du Patrimoine que le site a pu  été révélé au public, plusieurs visites ces deux dernières années ayant pu y être organisées. Le fort de VILLERAS fait partie d'une ceinture de 18 forts construits autour de la capitale pour la défendre entre 1874 et 1881.La guerre de 1870 avait en effet montré la vulnérabilité de la défense de Paris. Le concepteur de ce système fut le général Adolphe Séré de Rivière (1815-1895). Le visiteur découvre un ensemble imposant, encore en partie couvert de végétation, qui s'étend


L'entrée du fort de Villeras.

sur 72 hectares. Il pouvait accueillir 770 hommes dans 59 pièces et pouvait résister à un siège de 90 jours. Il était entouré d'un fossé défendu par des casemates (ou caponnières) placées dans les angles. Au fil de la visite, on découvre aussi les casernements, le magasin à poudre (d'une capacité de 75 tonnes) soigneusement ventilé, les réservoirs d'eau  (433 m3 d'eau pouvaient être stockés), des expositions de photos et documents. Quelques inscriptions gravées par les soldats d'autrefois sont visibles. Le site a été occupé par les allemands pendant la dernière guerre, ils sont partis en faisant exploser les casernes proprement dites. En marge du site, a été installé depuis 1946  un centre d'essais de propulseurs (pour les avions).


Des visites sont organisées par la mairie de Saclay lors des Journées du Patrimoine.

* A VILLIERS LE BACLE, ON A HABILLE LES ARBRES POUR L'HIVER!
Le "gang des teigneuses" a encore sévi! Cette sympathique bande de passionnées du tricot, que nous avions rencontrées il y a quelque temps à la Ferme pédagogique du Bel Air (1), a recouvert une vingtaine d' arbres de la commune de jolis tricots multicolores! Le but? Apporter simplement de la joie aux passants ! La pratique


 vient d'Amérique, on appelle cela là-bas le "Yarn  bombing " de "yarn" qui veut dire "fil" et "bombing", bombardement. En 2005, la gérante d'une boutique de laine de Houston, une certaine Magda Sayeg, a eu l'idée un jour la poignée de porte de sa boutique d'un tricot. Depuis la pratique s'est diffusée dans le monde entier. On peut couvrir de tricot aussi des sculptures, des lampadaires. Sur les arbres, les tricots peuvent tenir paraît-il plus de deux ans...

(1)Sur le gang des teigneuses, voir:

Plus d'images:









* L'EXTRAVAGANT CHATEAU DE LA BARRERIE à VILLIERS LE BACLE:

Lorqu'on le découvre depuis la petite route du canal, à Villiers le Bâcle, il semble surgir du fond de la vallée comme un mirage! Non, nous ne sommes pas tout à coup transportés en Bavière, face à l'extravagante demeure d'un roi fou, mais bien au pied du plateau de Saclay!

Il semble surgir du fond de la vallée comme un mirage!

Construit au XIXe siècle, il comprend des éléments néo-gothiques, néo-mauresques, néo Louis XV, néo Louis XVI et Art déco! Ses tourelles élancées coiffées de toits coniques, et ses épis de faîtage à crochets et fleurons  lui donnent l'allure d'un château de contes de fée.


Descendons la route qui va de Villiers le Bâcle à Gif: on peut alors contempler. sa façade aux lucarnes à gâbles en accolade. Ce château est classé aux Monuments historiques depuis 1946. C'est une propriété privée.

*PLATEAU DE SACLAY: DEMANTELEMENT DU REACTEUR NICLEAIRE OSIRIS : LES HABITANTS DES COMMUNES VOISINES SONT INVITES A SE PROCURER DE COMPRIMES D'IODE PAR PRECAUTION.

Le réacteur nucléaire Osiris, situé sur le site du Commissariat à L'Energie atomique (CEA) à Saclay est déjà arrêté depuis le 16 décembre 2015, après 49 ans de fonctionnementt.Il était utilisé surtout  dans la recherche technologique et  le domaine médical. Son démantèlement est maintenant envisagé et prendra 20 à 30 ans .Le combustible serait évacué complètement en 2021.C'est un processus qui demande des précautions, C'est pourquoi en ce mois d'octobre les habitants de Saclay, Villiers le Bâcle, Saint-Aubin , Gif sur Yvette (plateau de Moulon) vont recevoir des bons de retrait  gratuit de comprimés d'iode stable dans 7 pharmacies désignés du plateau. On sait que ce produit protège la glande thyroïde en cas de fuites d'iode radioactif.

Le site du CEA à Saclay.

Plus d'informations  sur le site: www.distribution-iode.com

Source: la Commission locale d'information (CLI)  du site nucléaire de Saclay.

A SUIVRE ....