correspondant agoravox

vendredi 15 juillet 2016

Sur les pas de COLETTE à SAINT-SAUVEUR EN PUISAYE: le musée Colette et sa maison natale.


                          DECOUVERTE DU MUSEE COLETTE.

Le musée Colette est installé dans le château de Saint-Sauveur en Puisaye (XVIIe-XIXes), situé sur une hauteur et visible de loin dans la région. Le château est flanqué d'une tour médiévale massive, ancien donjon visiblement transformé en pigeonnier, et de quelques dépendances.

L'ancien donjon , des XIe et XIIe siècles, a une forme ovoïde unique en France. Ce type de donjon est appelé "tour sarrazine". 

                                  L'entrée du château-musée est gardée par deux grands lions.

Face au château, une belle esplanade verdoyante. Charme de l'imprévu, ce jour là un concours de jeunes poulains était organisé, ce qui nous permit d'admirer certains spécimens.

Le jeune était accompagné de sa mère, sans doute pour le rassurer;


Joli celui-ci.

Mais celui-ci, âgé d'un mois, fut notre préféré!

Visite intérieure.

Dans le hall d'entrée, de grandes photographies évoquaient divers lieux où Colette avait habité durant sa longue vie, comme ici son appartement du Palais Royal.

Les quatre murs  d'une vaste pièce étaient couverts de photographies de Colette aux différents moments de sa vie.

Colette a été beaucoup photographiée dans sa vie !

Colette jeune (ravissante).

Colette femme mûre avec son beau-fils de 17 ans , dont elle tomba amoureuse, expérience qui lui inspira "Le blé en herbe".


Colette et ses animaux...

On peut voir ici une reconstitution du salon de Colette au Palais-Royal.

Regard sur la Puisaye depuis la fenêtre du château.

La collection de boules de verre de Colette  laisse les visiteurs visiblement béats d'admiration. Ils peuvent admirer  aussi sa collection de papillons.

Ici c'est sa chambre au Palais-Royal qui est reconstituée.

Nouveau regard sur la Puisaye....

Cette pièce a l'aspect d'une bibliothèque (mais les livres sont vides!).

La visite se clôt par le visionnage d'un film qui retrace toutes les étapes de la vie et de la carrière de Colette , et nous les remet donc en mémoire.
On sort de cette visite avec une envie évidente de relire ses œuvres.

* LA MAISON NATALE DE COLETTE.

En juin 2016, la maison natale  de Colette a été ouverte au public.

"La façade principale, sur la rue de l'Hospice, était une façade à perron double, noircie, à grandes fenêtres et sans grâces, une maison bourgeoise de vieux village, mais la roide pente de la rue bousculait un peu sa gravité et son perron boitait, quatre marches d'un côté, six de l'autre" (La Maison de Claudine). Tout y est, sauf que la rue s'appelle aujourd'hui "Colette", et que la façade a dû être ravalée...

La visite  commence dans le "jardin d'en face", acquis par les Colette afin  de ne pas avoir de vis à vis. 

La taille et l'allure bourgeoise de la maison surprennent. Les photos de l'intérieur n'étant pas autorisées, nous ne pourrons en produire des images. Retenons qu'une minutieuse reconstitution de l'intérieur où vivait la jeune Colette avec son père ("le capitaine") et sa mère ("Sido") et aussi sa sœur et ses deux frères a été effectuée. Cela s'est fait à partir des descriptions de ses œuvres, mais aussi d'infimes détails, comme un simple morceau de papier peint retrouvé. Des objets ayant appartenu à la famille sont présents, d'autres, le mobilier notamment, sont contemporains de la fin du XIXes. On y retrouve enfin les pièces évoquées dans son œuvre, la chambre mansardée de Colette jeune, celle de sa sœur "la chambre du premier étage étoilée de bleuets" dont elle héritera au mariage de celle-ci par exemple. 


Par une porte cochère, nous sommes entrés dans la cour intérieure, et avons découvert l'envers de la maison,"invisible au passant", le côté qui sourit pour Colette, qu'elle revoit "doré par le soleil" et couvert d'un "manteau de glycine et de bignonier mêlés". Tout n'a pas encore été reconstitué.

Visite du jardin.

Le jardin vu à travers une porte fenêtre du rez-de-chaussée.
Le jardin est bien sûr important, source de toutes sortes de sensations pour l'enfant; là encore, un grand effort est fait pour le reconstituer au plus près de ce qu'il était à l'époque.

La maison vue du " jardin du haut" (La maison de Claudine), consacré à l'agrément.

Il est question dans son œuvre d'"un noyer dont l'ombre intolérante tuait les fleurs". C'est pourquoi on a planté un noyer ici. Mais il faudra du temps pour que son "ombre intolérante" ait le même effet.


Autre vue de la maison d'un peu plus loin. On voit que pas mal de plantations ont déjà été réalisées.

Une jolie perspective fleurie.

Et voici le "jardin du bas" cité dans son œuvre, le potager, auquel on accède par un escalier.



Fleurs diverses. Si vous savez les identifier, merci de me donner l'info!

Un très beau travail de reconstitution qui mérite d'être vu.

SAINT SAUVEUR, PAYS DES CHATS.

Les chats prolifèrent au pays de Colette, logique? J'ai la surprise en regagnant mon parking, d'un surprenant spectacle!

A CHAQUE VOITURE SON (ou SES)  CHAT (S) :





Il s'agit vraisemblablement de chats quasiment sauvages, qui subsistent comme ils peuvent.

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